Après une semaine où la pollution était devenue trop importante, Dakar retrouve un climat qui lui est propre. Un vent de fraîcheur va continuer à souffler sur la capitale et aussi dans les régions.Par Ousmane SOW

– L’air devient respirable après des jours de forte pollution. L’Agence nationale de l’aviation civile et de la météorologie (Anacim) annonce un ciel dégagé au cours des prochaines 24 heures, devenant ensoleillé sur le littoral samedi, tandis que la chaleur sera «de moins en moins ressentie sur le pays, suite à une baisse progressive» des températures. «Au courant des prochaines 24 h, le ciel sera dégagé sur la quasi-totalité du pays, devenant ensoleillé sur le littoral et la partie sud du pays demain», samedi, indique-t-elle dans un bulletin publié pour le compte des prochaines 24 heures.
L’Anacim note que dans la journée du dimanche, «des passages nuageux seront notés sur la moitié nord du pays, laissant le reste du pays sous un temps ensoleillé». «La chaleur sera de moins en moins ressentie sur le pays, suite à une baisse progressive des températures maximales. La fraîcheur nocturne et matinale sera davantage ressentie sur le pays, notamment sur le littoral et la zone nord», ajoutent les prévisionnistes météo. «En dépit d’une légère baisse des températures journalières, la chaleur diurne sera toujours sensible sur les localités intérieures du pays, avec des maximas de température qui varieront entre 36° et 42°C», bien que le long de la côte, «les températures resteront clémentes», notent-ils.
Dans le même temps, la fraîcheur nocturne et matinale «sera davantage ressentie sur une bonne partie du territoire, avec des températures minimales inférieures à 21 °C au Centre et sur le littoral», pendant que «les nuits resteront relativement chaudes, atteignant 24°C par endroits» dans les régions est, les prochaines heures.
C’est le retour à la normale. Ces derniers jours, Dakar, «la deuxième ville la plus polluée» du monde, selon un rapport de l’Oms publié en 2019, était enveloppée dans une épaisse poussière depuis plusieurs jours. Cette situation est due aux déchets industriels, à la déforestation, la vétusté d’une partie du parc automobile et l’incinération des déchets au milieu des lieux d’habitation, entre autres.
Il faut savoir qu’au-delà des poussières désertiques, l’air de Dakar est pollué toute l’année. Le taux de particules est 2,5 fois au-dessus de ce que préconise l’Organisation mondiale de la santé (Oms).