Pape Alassane Sy, laveur de voitures, et Djibril Ndao, agent de La Poste, vont répondre devant le juge, le 1er juin prochain, respectivement des chefs d’inculpation d’«homicide involontaire» pour le premier nommé et «détention d’une arme à feu sans autorisation administrative» et de «négligence et mise en danger de la vie d’autrui» pour le second. Ils ont été placés sous mandat de dépôt suite au meurtre du menuisier Pape Diakhaby.Par Abdou Latif MANSARAY

– Les prévenus dans l’affaire du meurtre du menuisier Pape Diakhaby, mardi à Wakhinane Nimzatt, vont méditer sur leur sort en prison. En effet, après leur défèrement au Parquet près le Tribunal de Grande instance de Pikine-Guédia­waye, le laveur de voitures, Pape Alassane Sy, auteur du coup fatal à son ami Diakhaby, et le sieur Djibril Ndao, propriétaire de l’arme à feu à l’origine du crime, ont été placés hier sous mandat de dépôt.
D’après des sources proches du dossier, ces prévenus seront jugés le 1er juin. Ils ont été inculpés des chefs d’«homicide involontaire» (Pape A. Sy) et «détention d’une arme à feu sans autorisation administrative» et de «négligence et mise en danger de la vie d’autrui» (Djibril Ndao). Des délits qui avaient été retenus par les limiers du poste de police de Wakhinane Nimzatt en charge de l’enquête préliminaire de ce dossier.
De bonne source, on apprend que la famille de la victime n’a pas encore reçu la dépouille du disparu. Le certificat de genre de mort n’étant pas encore mis à la disposition des proches du défunt. Nos interlocuteurs indiquent que l’enterrement du jeune menuisier Pape Diakhaby devrait se faire durant ce week-end.
Le laveur de voitures, Pape Alassane Sy, avait tiré à bout portant sur son ami, le menuisier Pape Diakahaby, ce mardi, en manipulant maladroitement le pistolet de Djibril Ndao, un agent de la société nationale La Poste, qui avait laissé celle-ci chargée dans la boîte à gant de son véhicule que Sy devait nettoyer.
Le propriétaire de l’arme à feu, M. Ndao, après son audition, a été mis aux arrêts pour les délits de «détention d’une arme à feu sans autorisation ad­minis­trative» et «négligence et mise en danger de la vie d’autrui».
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