MIGRATION – Plan d’actions prioritaires : Un besoin de financement de plus de 57 milliards

Le Plan d’actions prioritaires (Pap), relatif à la Politique nationale de la migration du Sénégal (Pnms) qui a été validé hier, requiert un financement estimé à plus de 57 milliards de francs Cfa.
L’Etat dispose désormais d’un document de référence de Politique nationale de migration (Pnms). Ce document ainsi que son Plan d’actions prioritaires (Pap) ont été validés hier par les fonctionnaires du ministère de l’Economie, des finances et du plan en collaboration avec les partenaires techniques et financiers du Sénégal chargés des questions de migration. Le Pnms va donc, permettre d’avoir une approche cohérente pour accompagner la migration qui peut être une action positive quand elle est cohérente et régulière.
Le coût global du Plan d’actions prioritaires de la Politique nationale migratoire du Sénégal s’élève à 57 milliards, 868 millions, 943 mille 292 francs Cfa pour la période 2018-2022. Le financement acquis est de 21 milliards 781 millions 969 mille 640 dont 4 milliards 421 millions 914 mille francs Cfa de l’Etat du Sénégal, les partenaires techniques et financiers contribuent à hauteur de 17 milliards, 360 millions, 055 mille 640 francs Cfa. Le gap de financement s’élève à 36 milliards, 086 millions, 973 mille 652 francs Cfa.
Selon la Directrice régionale adjointe de l’Organisation internationale pour les migrations (Oim), le Pnms a pour ambition de répondre à tous les dimensions de la migration, depuis les questions des données pour mieux connaitre la diaspora, aux risques encourus par les travailleurs immigrés au Sénégal en passant par la sécurisation des passages frontaliers. Il s’agit aussi de répondre aux questions de sécurité sociale et de la santé des populations mobiles, sans oublier les déplacements liés aujourd’hui au changement climatique. Partenaire de l’Etat du Sénégal dans ce projet, l’Oim s’est réjouie, par la voix de Mme Sophie Nonnenmacher, de disposer d’un document consensuel sur les enjeux de migration au Sénégal. «Le document doit nous servir à nous partenaires et collaborateurs du gouvernement du Sénégal, de cadre de référence», a indiqué Mme Nonnenmacher.
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