Migration régulière dont celle circulaire contre migration irrégulière dont celle maritime meurtrière
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La migration maritime meurtrière n’a pas pris naissance en Afrique, mais elle y existe depuis le début des années 2000 jusqu’à nos jours. Elle y est donc endémique, voire par moments à la fois épidémique et endémique. Une épidémie comme une endémie s’éliminent, s’éradiquent.
Par différentes stratégies, les gouvernants de pays africains luttent contre la migration irrégulière. Par exemple, les Forces de défense et de sécurité (Fds) luttent toujours contre la migration irrégulière, de même que des comités régionaux et départements de lutte anciennement ou nouvellement mis en place par les autorités administratives. En plus de ces stratégies, des migrations circulaires sont mises en place avec des séjours saisonniers, temporaires de migrant-e-s en pays d’accueil ou pays de migration momentanée. Le Maroc, par exemple, le fait depuis longtemps. En dehors de l’Afrique, le Canada le fait depuis longtemps aussi, entre autres, avec des pays d’Amérique latine.
Si dans un pays X, l’année 2024 a produit 300 000 primo-arrivants ou nouveaux arrivants dans le marché du travail, si 1000 à 3000, voire 5000 personnes, font de la migration circulaire en 2025, quantitativement ceci représentera, en valeur relative, au plus 2 sur 100 (2%) nouveaux demandeurs d’emploi. Ceci sans compter les nouveaux demandeurs d’emploi de toutes les années passées.
Suivant les choix de migrant-e-s, la migration circulaire doit impacter positivement, par exemple, l’Indice de développement humain (Idh). L’Idh étant la moyenne simple de trois (3) indicateurs : espérance de vie à la naissance, niveau d’éducation et revenu national brut par habitant.
Pour l’essor de la migration régulière circulaire et l’élimination, voire l’éradication de la migration irrégulière clandestine meurtrière, plusieurs stratégies peuvent être combinées avec celles existantes comme :
-à l’instar du site de demandeurs d’emploi de la Fonction publique, ouvrir un site de demandeurs de migration circulaire régulière géré par le ministère compétent ;
-accompagner les migrant-e-s circulaires en fin de contrat dans leur(s) investissement(s) une fois de retour au pays d’origine ;
-renforcer les textes juridiques de lutte contre la migration clandestine maritime meurtrière ;
-avec les collectivités territoriales, pour chaque municipalité et Conseil départemental, avoir un site de demandeurs de migration circulaire régulière. Les collectivités territoriales pourraient rechercher pour leurs mandants des migrations circulaires dans le cadre de leur partenariat et travailler en étroite synergie avec le ministère compétent, les autorités compétentes ;
-en l’absence de main-d’œuvre locale, développer la migration circulaire nationale. En effet, à côté de la migration internationale, nous avons la migration nationale.
Assane SECK (Seckane)
Retraité. Ingénieur.
seckassane66@gmail.com
1 Comments
Bon moi je dirais qu’on arrête pas la Mer avec les bras. L’immigration est concurrentiel à l’être humain. Cela est un droit fondamental et inaliénable. Tant qu’on niera ce droit a un groupe d’humains et pendent qu’à d’autres on en autorise les excès, dans un passé récent les excès il y aura des morts, encore des morts quelques soit le discours, quelque soit les conditions et les politiques local.