Aminata Touré n’entend pas laisser la nouvelle équipe ternir son image, en ce qui concerne sa gestion du Conseil économique social et environnemental. En effet, suite à l’article de L’Observateur sur la fouille lancée contre elle par le président Idrissa Seck, son remplaçant à la tête du Cese, Mimi Touré sort de ses gongs pour asséner ses vérités sur des « accusations de mauvaise gestion » de l’institution qu’elle a dirigée pendant 16 mois.

L’ancien Premier ministre de rappeler d’emblée à son successeur que son « intégrité » et son « honneur » n’ont pas de prix, avant de suggérer un audit de l’institution de sa création en 2013 au jour de son départ.

 » Avant 2012, j’avais déjà une riche carrière aux Nations-Unies où j’ai occupé différents postes de responsabilité où je me prêtais chaque année à l’exercice obligatoire de reddition comptable et financière. Donc, c’est non seulement un exercice habituel auquel je me suis prêtée depuis des années, mais je considère que chaque gestionnaire doit être audité chaque année pour justifier de l’utilisation de l’argent public. A ce titre, je demande que le Conseil Economique, Social et Environnemental soit audité de sa création en 2013 au jour de mon départ. Ainsi, les choses seront claires et on passera à autre chose. J’ai moi même procédé à un audit d’entrée par un cabinet habilité, suite à la consultation des prestations« , a t-elle lâché dans les colonnes de l’Observateur »