Le ministère de la Fonction publique et du renouveau du service public a lancé hier, un atelier de formation au profit de 800 nouvelles recrues, dans le cadre de la seconde tranche du programme spécial de recrutement pour le compte du ministère de la Santé et de l’action Sociale. Une occasion pour le directeur de Cabinet du ministre de la Fonction publique, Mamadou Fall Camara, de rappeler aux recrues, l’importance de servir sa communauté. En effet, il les a invités au respect des usagers, des lois et règlements et de la déontologie, afin de garantir des soins de qualité aux populations.Par Ousmane SOW

– Après leur recrutement, il convient de les former afin de les rendre opérationnels. C’est tout le sens de la session de formation ouverte par le ministère de la Fonction publique et du renouveau du service public hier, à l’amphithéâtre de la Faculté des lettres et sciences humaines de l’Université Chei­kh Anta Diop de Dakar (Ucad). Ces 800 nouvelles recrues affectées au ministère de la Santé et de l’action sociale, ont été imprégnées de tout ce qui concerne les rouages de l’Etat, la République, l’Administra­tion, du bon comportement à adopter en tant que représentant de l’Etat, du respect de la hiérarchie et des citoyens. Parmi ces recrues, certaines ont déjà démarré leur carrière au sein du ministère de la Santé et de l’action sociale et ont pu s’accommoder des réalités du terrain. «Et aujourd’hui, il était de notre devoir, en tant que Fonction publique, de les accompagner par rapport à certaines thématiques, notamment l’éthique et la déontologie», a déclaré le directeur de Cabinet du ministre de la Fonction publique. Selon Ma­madou Fall Camara, cette formation est juste un accompagnement de départ, car chaque agent, une fois qu’il est affecté, sera mis à la disposition d’un ministère utilisateur. «Là où il sert, il sera accompagné à coup sûr et la formation sera continue. Mais, il y a aussi un effort individuel à faire», a-t-il souligné en substance. Il a également rappelé que l’agent de l’Etat est recruté au sein de la Fonction publique pour servir l’intérêt général. «Et servir l’intérêt général est un privilège et un honneur. Et ces agents ont été choisis parmi des milliers de candidats, pour servir dans divers secteurs», a-t-il précisé.
Au total, ils seront 800 à être affectés sur toute l’étendue du territoire national, pour mettre en place un système qui permette la satisfaction des populations en matière de santé. «Cette session de formation est d’une importance capitale pour la Fonction publique globalement, mais également pour le système de santé parce que, au sortir de cette session, tous les agents de santé sauront leurs droits mais également leur devoir», a expliqué Malick Seydi, chef de division de la gestion du personnel à la Direction des ressources humaines du ministère de la Santé et de l’action sociale. La mise à contribution de ces jeunes au ministère de la Santé et de l’action sociale vient à point nommé renforcer les structures de santé, surtout avec l’ouverture de nouveaux hôpitaux dont ceux de Kaffrine, Sédhiou, Kédougou et prochainement, celui de Touba. Elle laisse espérer également une répartition équitable des agents, a souligné Malick Seydi. «S’ils viennent au ministère de la Santé, c’est pour servir leur Nation. Et servir la Nation, c’est aller sur l’étendue du territoire national pour répondre aux besoins des populations en matière de santé», a-t-il ajouté. Pour rappel, sur ce quota de 800 jeunes, il y a pratiquement tous les corps de métier de la santé et de l’action sociale. «Il y a des médecins, pharmaciens, sages-femmes d’état, chauffeurs, pour ne citer que ceux-là», conclut M. Fall, le directeur de Cabinet de Mariama Sarr.
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