Elle et son mari s’occupent de leur restaurant sis à Dior, à tour de rôle. A fond dans le service, Mme Diop reçoit les commandes, encaisse l’argent, installe ses clients et veille à ce qu’ils mangent bien. A l’heure où la campagne bat son plein, elle formule ses principales attentes pour la 13ème Législature. «Qu’ils se battent pour faire baisser les prix des denrées de première nécessité ! Qu’ils fassent en sorte que le riz, l’huile, l’oignon soient vendus moins cher ! Il faut qu’ils nous aident à trouver notre compte dans ce milieu», a-t-elle dit. Souvent confrontée à la rareté des produits comme l’oignon et la pomme de terre, introuvables sur le marché, Mme Diop souhaite que les futurs députés prennent en compte la question de la spéculation sur les prix. «Nous voulons que ça cesse. Parfois les commerçants se réveillent un beau matin pour augmenter les prix. C’est anormal ! La toute dernière fois remonte à il y a quelques jours. Le prix du baril d’huile est monté jusqu’à 19 mille F Cfa, voire 20 mille. C’est pareil pour l’oignon. Imagine qu’on achète le sac d’oignon à 8 500 F Cfa et qu’on veuille vendre le plat de yassa à 700 F Cfa ! Si on augmentait le prix du plat de riz, on risquerait de perdre nos clients. C’est impossible de faire des bénéfices dans de telles conditions», peste-t-elle. Mme Diop, qui souligne qu’elle ne peut plus satisfaire la demande de sa clientèle qui réclame du yassa, propose du mborokhé.