Pose du drapeau national sur la table, chant de l’hymne national. Le mouvement Y’en a marre est prêt pour le combat. Fadel Barro et ses camarades donnent rendez-vous à leurs sympathisants devant les grilles de l’Assemblée nationale demain, jour du vote du projet de loi portant sur le parrainage de tous les candidats à l’élection présidentielle du 24 février prochain. «Ce combat commence ce jeudi par une mobilisation pacifique devant les grilles de l’Assemblée nationale, mais aussi dans toutes les régions et dans la diaspora», annoncent les animateurs de Y’en a marre. Cette décision fait suite, selon eux, au refus du président de la République de suspendre le vote. «Lors de notre dernière conférence de presse, nous avions manifesté notre désaccord sur la démarche unilatérale et cavalière empruntée par le pouvoir», rappelle d’emblée Fadel Barro. Le porte-parole du jour se dit convaincu que dans cette situation actuelle, la meilleure approche à adopter est la concertation et le dialogue. Fort de cela, il déplore les positions figées des acteurs de la vie politique sénégalaise, notamment celles du parti au pouvoir. «Nous sommes convaincus que le débat sur le parrainage transcende le bras de fer entre l’opposition et le pouvoir. Y’en a marre a simplement demandé la suspension en attendant de trouver un consensus», ajoute-t-il. C’est dans cette logique que ledit mouvement salue la médiation entreprise par Alioune Tine qui fait actuellement le tour des foyers religieux.
Fou Malade et Cie «s’inquiètent» pour la stabilité du pays et appellent à la mobilisation nationale. «La découverte du pétrole et du gaz aiguise beaucoup d’appétits. Si nous n’en sommes pas conscients, certains sont prêts à le déstabiliser. Les uns pour rester au pouvoir, les autres pour y accéder. Donc, tous les citoyens sénégalais doivent se mobiliser pour préserver cette stabilité», soulignent-ils.
Stagiaire