Le secteur de la poste a beaucoup été victime de l’avancée des technologies de l’information et de la communication. Le courrier qui faisait le charme de la Poste est devenu un vieux souvenir de nos jours, à cause du développement des Tic. Au même moment, cela représente un gros potentiel pour la Poste obligée de se mettre à l’air du temps. Ainsi la société a organisé un concours pour essayer de moderniser tous ses services, du courrier aux services financiers pour une meilleure inclusion financière et une modernisation des outils.
C’est dans cette dynamique qu’une convention tripartite de partenariat a été signée hier, entre la Poste, l’Autorité de régulation des communications et des postes (Artp) et le cabinet d’expertise Iratic pour deux ans.
Un chèque de 10 millions de francs Cfa a été remis au Dg de la Poste par l’Artp en termes d’accompagnement dans le cadre de la digitalisation.
Le cabinet Iratic est chargé d’organiser le processus, les acteurs de l’écosystème digital en collaboration avec le secteur postal pour identifier les problématiques et leur apporter des solutions.
La digitalisation de la Poste ne sera pas synonyme de perte d’emplois et de chômage pour les travailleurs, notamment les facteurs du courrier, selon les garanties de son Dg.
«L’idée est que les travailleurs utilisent les outils innovants pour plus de célérité, pour livrer autrement et pour plus de qualité de service», assure Abdoulaye Bibi Baldé à la cérémonie de signature de la convention. Le directeur général de la Poste ajoute qu’il s’agit plutôt de doter les travailleurs d’outils pour moderniser leur outil de production.
Du point de vue connectivité, M. Baldé clame l’autonomie de sa structure qui ambitionne par ailleurs, de devenir un opérateur de services en matière de télécommunications pour offrir à la population une connectivité de la téléphonie…
«C’est compte tenu de tout ce potentiel que nous voulons moderniser le groupe de la Poste», a dit Abdoulaye Bibi Baldé, qui trouve inconcevable de disposer d’autant de potentialités et ne pas parvenir à se déployer sur le plan numérique.