Les nombreux accidents en mer sont souvent imputés à la qualité des embarcations. Face à cette situation, l’Etat du Sénégal a lancé un programme de modernisation du parc piroguier, cela, en remplaçant les embarcations en bois par des pirogues en fibre de verre. C’est dans ce sens que le ministre de la Pêche et de l’économie maritime, Pape Sagna Mbaye, a présidé, la semaine dernière, à Mballing, dans le département de Mbour, une cérémonie de remise de sept embarcations en fibre de verre à des Groupe­ments d’intérêt économique (Gie) intervenant dans le secteur de la pêche, en présence de la Déléguée générale à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes (Der/fj), Mame Aby Sèye.
«Ce sont sept pirogues que nous avons remis symboliquement en présence du ministre à des Gie familiaux, parce qu’aujourd’hui, c’est le modèle économique que nous avons pour pouvoir accompagner ces Gie, qui nous viennent de Foundiougne et de Fass Boye. Ces pirogues submersibles vont contribuer à la sécurité en mer. Elles contiennent toutes des équipements tels que des gants, des bottes, une caisse isotherme, entre autres.

En plus des 7 pirogues octroyées, il y a quatorze autres qui sont en construction», a indiqué la patronne de la Der/fj.

Le ministre de la Pêche et de l’économie maritime  a, ainsi, demandé à la Délégation à l’entreprenariat rapide des femmes et des jeunes de ne ménager aucun effort pour que le parc piroguier du Sénégal, estimé à plus de 17 mille embarcations, soit complètement renouvelé.

Pour accompagner la Der/fj à élargir ce programme, le ministre Pape Sagna Mbaye a annoncé qu’il va proposer au président de la République d’allouer 2 milliards de francs Cfa du budget 2024 de son département à la Der, pour équiper tous les pêcheurs d’une pirogue en fibre de verre.

M. Mbaye a ainsi magnifié l’implantation de l’usine de  fabrication de pirogues en fibre de verre à Mballing. Cette usine, rappelle-t-il, constitue une évolution dans l’écosystème des pirogues, parce que nous avons l’habitude d’avoir un parc piroguier en bois.
Par Alioune Badara CISS(Correspondant)- abciss@lequotidien.sn