Vous êtes opératrice économique, et vous voulez siéger à l’Assemblée nationale, qu’est-ce qui vous motive ?

Certes, je suis opératrice économique mais, l’amélioration des conditions de vie des populations surtout celles rurales me tient à cœur. Et pour mieux faire face à cela, il faut être là où se prennent les décisions. C’est tout le sens de mon engagement. Je sais qu’une fois élue députée, tout mon combat et toute mon énergie seront déployés dans la lutte pour l’amélioration des conditions de vie des populations de Tamba. Les députés qui ont été élus au nom de la région ne l’ont pas fidèlement représentée. Ils ont tous été des députés d’un régime ou d’un parti et cela n’honore pas la fonction.
Avec moi, les populations sauront qu’une nouvelle façon de les représenter est née. L’éducation et la santé seront au cœur de mes actions, même si les autres secteurs ne seront pas négligés. Je serai l’avocate de la région et de ses habitants qui manquent de tout ou presque.
Dans la région de Tam­bacounda où j’habite, je me désole de voir qu’en ce 21ème siècle, des élèves continuent de faire cours dans des abris de fortune. Cela est indigne et ne milite pas pour l’obtention de bons résultats.
Dans le domaine de la santé, il y a encore des localités de la région qui n’ont même pas de case de santé, ce qui fait que les femmes continuent de donner la vie dans les maisons avec tous les risques du monde. Et pourtant, on nous tympanise avec une couverture maladie universelle. La Cmu doit rimer avec des structures adéquates et disponibles.

Comment comptez-vous assumer vos charges une fois élue ?
De toutes les façons, je ne serai point à la solde d’un parti ou d’un régime. Je ne viens pas à l’Assemblée nationale pour m’enrichir mais plutôt pour représenter dignement les populations qui auront porté leur choix sur moi.

Etes-vous sûre d’une victoire devant Bby ?
Le 30 juillet nous départagera. Les populations les ont déjà vomis avec leur arrogance et leurs nombreuses promesses non tenues.