L’arbitre assistant Djibril Camara, qui officiera lors de la Coupe du monde 2018 (14 juin-15 juillet), rêve de devenir officier de la police, a-t-il révélé à l’Aps. «J’ai déjà passé le concours mais j’ai échoué», a-t-il confié à la fin de la cérémonie de remise du Drapeau national à l’Equipe nationale de football du Sénégal, également qualifiée pour «Russie 2018». «A la police, on s’occupe de la sécurité, je suis un partisan du respect des règles, c’est peut-être les raisons qui me poussent vers ce corps», a expliqué l’arbitre international, se disant décidé à s’inscrire à nouveau pour refaire le même concours si l’occasion se représente.
Déjà présent lors de la Coupe du monde 2014 (Brésil) en tant qu’assistant de réserve, l’ancien étudiant du département d’histoire, a dit toute sa fierté de faire partie de l’équipe des arbitres sénégalais devant prendre part au prochain Mondial. «J’étais partagé en 2014 parce que Badara Diatta n’a pas été sélectionné mais pour ce Mondial 2018, nous sommes un trio avec Diédhiou (Malang) et El Malick Samba», a-t-il dit, entouré de ses deux acolytes qui n’ont pas arrêté de le chambrer durant toute l’interview. Djibril Camara, présent à toutes les grandes compétitions continentales depuis la Can 2012, s’était inscrit dans une université privée pour améliorer son anglais. «La maîtrise de l’anglais est fondamentale quand on veut devenir un arbitre de haut niveau», a ajouté le pendant de Malick Samba, qui enseigne l’anglais. Pour Djibril Camara, natif de Rufisque âgé d’une trentaine d’années, le trio d’arbitres sénégalais, une première pour le continent africain, «va aussi jouer gros» lors du Mondial 2018.