A une semaine du vote pour l’attribution du Mondial 2026, le 13 juin devant le Congrès de la Fifa, le président de l’instance, Gianni Infantino, a répondu aux polémiques survenues ces dernières semaines à propos du Maroc et de son rival, le trio Usa-Mexique-Canada.

Candidat à l’organisation du Mondial 2026, le Maroc a finalement vu son dossier validé par la task-force de la Fifa après avoir tremblé jusqu’au bout. Alors que le royaume chérifien avait dénoncé des injustices dans le processus de candidature, le président de la Fifa, Gianni Infan­tino, a évidemment balayé ces accusations. «Les rumeurs qui affirmaient que la procédure n’était là que pour exclure le Maroc étaient simplement fausses. Nous devons suivre des règles. Sinon, un processus de candidature est inutile», a affirmé le dirigeant au Figaro. «La réalité montre que le processus a été très clair depuis le début. Je sais, de par mon expérience à l’Uefa, que chaque candidature doit d’abord passer par un examen technique. Il faut que l’on soit sûr que la compétition puisse réellement se tenir dans un pays. Sinon, c’est aussi nous que l’on va critiquer. Si nous ne le faisions pas, chacun pourrait présenter sa candidature devant le Congrès. Nous pourrions avoir en course des pays comme Andorre ou le Liech­tenstein. Nous avons besoin d’un rapport réalisé par des professionnels qui disent si oui ou non, une candidature est éligible.»
Lors du Congrès de la Fifa le 13 juin, les 207 fédérations invitées à voter devront choisir entre le Maroc et le trio Usa-Mexique-Canada. Alors que le Président américain, Donald Trump, a menacé de représailles ceux qui ne voteront pas pour la candidature américaine, Infantino a cherché à éviter la polémique sans démontrer une grande sévérité. «Si nous ne sommes pas capables de résister à la pression, il faut changer de travail», a éludé l’Italo-Suisse. «J’espère que les fédérations vont analyser le rapport et décider en fonction de ce qu’elles estiment bon pour le football. Je suis peut-être naïf. Mais je défends le système que nous avons mis en place. Ce que je dis à chacun, c’est :’Lisez le rapport et décidez en fonction de ce que vous pensez bon pour le football et son développement.’ Dans le cas contraire, ce ne serait qu’une décision de géopolitique mondiale. (…) On doit vivre avec la récupération du football, même si je ne suis pas d’accord.» On pouvait espérer une prise de position plus stricte de la Fifa à ce sujet…
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