En plein préparatif de l’organisation de la Coupe du monde 2030, le Maroc pourrait prochainement déchanter, à en croire les informations de la presse espagnole.

Désigné pour abriter le centenaire de la Coupe du monde, en 2030, conjointement avec l’Espagne et le Portugal, le Maroc a l’intention d’accueillir la finale dans son nouvel écrin de Benslimane, à Casablanca, dont la fin des travaux est annoncée pour fin 2025. Pour cela, les Marocains peuvent compter sur le soutien de la France, avec laquelle les relations se sont réchauffées ces derniers mois, et dont le Président Emmanuel Macron a effectué un important travail de lobbying dans ce sens auprès de la Fifa.
Mais ce travail de sape pourrait s’avérer insuffisant. Car l’Espagne, consciente de longue date des manœuvres pro-marocaines, entend contrecarrer les plans chérifiens. Que ce soit de la propagande ou non, le très sérieux quotidien madrilène Marca révèle ainsi que l’instance mondiale du football souhaiterait que la finale se joue à Madrid. Plus précisément dans le stade entièrement rénové du Santiago Bernabeu.

La Fifa veut la finale à Madrid, signe la presse espagnole
La même source indique que des négociations sont en cours entre la Fifa et le champion d’Europe en titre en vue d’un accord dans l’intérêt de toutes les parties. L’organisme souhaiterait que l’enceinte soit mise à sa disposition durant trois mois, soit avant, pendant et après le Mondial, afin de faciliter l’accueil de la 104e et dernière affiche du tournoi. La Fifa serait prête à proposer une importante offre financière.
Dans la péninsule ibérique, l’optimisme est donc clairement de mise. D’autant que, toujours selon Marca, Florentino Pérez, le président du puissant club madrilène, et Gianni Infantino entretiendraient d’excellentes relations. La présence du milliardaire espagnol aux côtés du boss de la Fifa lors du déjeuner du 120e anniversaire de l’entité récemment à Paris en atteste. Enfin et non des moindres, le média madridiste rappelle que l’écurie aux 15 Ligues des Champions est l’un des fondateurs de l’institution planétaire.
Autant d’arguments de nature à faire pencher la balance en faveur de l’Espagne ? Quoi qu’il en soit, aucune décision n’est encore prise. D’ici-là, les deux royaumes, ibérique et chérifien, poursuivent le duel d’influence en coulisse.
Afrik-foot