Ce samedi, les Lionceaux effectuent leur entrée en lice en Coupe du monde des moins de 17 ans face à l’Argentine, qui s’annonce pour le moins passionnante. Cette affiche de rêve se déroulera au Jalak Harupat Stadium (30 100 places), en Indonésie (12h Gmt).

Avec leur titre de champions d’Afrique et portés par le crack Amara Diouf, les Lionceaux se savent très attendus dans cette Coupe du monde. Fort de leur préparation réussie, ils tenteront de débuter le tournoi en empochant d’emblée les trois points de la victoire. Cela leur permettrait d’envisager les deux prochaines journées contre la Pologne (14/11) et le Japon (17/11) avec un maximum de sérénité. D’autant plus lorsqu’on sait que l’Argentine est l’autre gros poisson de cette Poule D.

L’Albiceleste a, en effet, décroché la 3e place au dernier Championnat des moins de 17 ans de la Conmebol. Hui­tièmes-de-finaliste il y a quatre ans, les troupes de Diego Placente tenteront de faire encore mieux en Indonésie, et pourquoi pas décrocher le Graal, ce qu’ils n’ont jamais réussi à faire dans cette catégorie (au mieux 3ème en 1991, 1995 et 2003). Un sacré paradoxe quand on sait que les A ont soulevé trois fois la Coupe du monde, et les U20 cinq fois ! Claudio Echeverri (River Plate), très à l’aise pour faire des différences en un contre un, sera à surveiller de près !

Entame idéale pour le Maroc et le Mali
Pour leur entrée en lice, le Maroc et le Mali ont gagné respectivement face au Panama (2-0) et à l’Ouzbékistan (3-0). Les deux équipes africaines sont entrées dans la compétition du bon pied. Première équipe à s’étalonner dans cette Coupe du monde, le Maroc s’est imposé devant le Panama en match d’ouverture (2-0). Dix ans après leur dernière participation à la compétition, les Lionceaux de l’Atlas ont répondu présent. Saifdine Chlaghmo a inscrit le tout premier but du tournoi (16e), de la tête sur corner. Malgré une domination du Panama en seconde période, les Marocains ont pu mettre fin au suspense avec un but en contre de Ayman Ennair (90e+5).

De son côté, le Mali a logiquement dominé l’Ouzbékistan (3-0) grâce à un triplé de son attaquant Mamadou Doumbia (30e, 72e, et 75e). «C’est notre Erling Haaland à nous, s’est exclamé son partenaire Ange Martial Tia sur le site de la Fifa. Il sait tout faire. Il est grand, donc il est bon dans les airs, mais il est aussi très rapide pour sa taille. Il nous aide beaucoup.» Il devra être encore sollicité lors de la deuxième journée face à un morceau beaucoup plus gros que l’Ouzbékistan, l’Espagne.

Le Burkina défiera la France le lendemain, dimanche.
Avec Rfi.fr