Mourtada Diarra, cousin de l’ex-épouse de Dr Falla Paye : «Le texte publié a été le deuxième choc subi par la famille»

Par Aliou DIALLO
– Après la lettre d’adieu laissée par feu Dr Falla Paye, chirurgien-dentiste, accablant son épouse et ses proches, l’un d’eux a réagi hier pour, dit-il, rétablir certains faits. «Nous sommes tous choqués. Le texte publié a été le deuxième choc subi par la famille, après celui de la découverte macabre. Nous ne ferons pas le procès d’un mort. Vraiment nous prions pour qu’Allah qui, peut tout pardonner, lui pardonne. Seulement, les extraits de la lettre d’adieu publiés ont été le deuxième choc pour toute la famille», a déclaré Mourtada Diarra, cousin de Mme Paye, chez nos confrères d’Emedia.
Par ailleurs, selon lui, contrairement à ce que le médecin a dit dans sa lettre, c’est sa cousine qui a tracé elle-même son parcours professionnel. M. Diarra dit : «Avant d’épouser M. Paye, qu’Allah ait pitié de son âme, elle était déjà médecin généraliste et avait déjà commencé à travailler pour se permettre de s’offrir sa propre voiture. Par la suite, elle a pu faire sa spécialisation pour devenir gynécologue. Donc, les jugements portés sur la famille de la dame, vraiment nous ne pouvons pas dire que ce sont des jugements faux parce que nous nous adressons à quelqu’un qui n’est plus là, mais nous tenons à rétablir la vérité.»
Dans cet entretien, Mourtada Diarra, qui n’a pas voulu s’avancer sur l’intimité de ce couple, a toutefois confirmé qu’ils étaient en instance de divorce. Les deux familles attendent toujours les résultats de l’autopsie pour disposer des corps pour l’enterrement.
Ce dimanche, Dr Falla Paye, chirurgien-dentiste, s’est donné la mort à Sacré-Cœur, après avoir assassiné ses trois enfants en leur administrant des substances toxiques.
Selon des informations, il se serait ensuite coupé les veines pour éviter, sans doute, les conséquences judiciaires de son acte désespéré. Des malentendus dans le couple sont à l’origine de cet acte. Il a préféré ainsi prendre «ses responsabilités» pour qu’il n’y «ait pas une descendance issue de ce mariage sans amour», puisque «j’étais considéré comme une roue de secours». «Tu t’es bien servie de moi comme géniteur de tes enfants. Tu ne mérites pas ces enfants, je les emmène avec moi car tu n’as pas fait le dixième de ce que j’ai fait pour eux. Tu ne mérites pas d’avoir des enfants qui portent mon nom», écrit-il pour justifier son acte.