«Nous ne sommes pas d’accord avec la décision. Elle n’est pas conforme au droit. Elle est arbitraire et nous allons l’attaquer. En réalité, ce qu’il faut comprendre c’est que le Conseil constitutionnel a pris une décision en se basant sur l’arrêt du 3 janvier 2019 qui n’est pas définitif parce que le rabat d’arrêt suspend la décision de la Cour suprême. Il n’y a que deux juristes tordus comme Ismaïla Madior Fall et Ousmane Sèye qui ont affirmé que le rabat d’arrêt n’a pas de caractère suspensif, mais tous les hommes de droit sérieux ont dit le contraire. Donc, le juge constitutionnel n’avait pas le droit d’invoquer cette disposition pour invalider la candidature de Khalifa Sall. Il devait statuer sur le dossier déposé par Khalifa Sall : est-ce que le dossier est valable et conforme aux normes exigées en matière électorale ? Et Khalifa Sall ne peut pas perdre sa qualité d’électeur, seul le juge pénal peut lui faire perdre cette qualité. La rédaction ne peut pas être édictée par le juge constitutionnel. Cette décision, c’est du faux. Les juges constitutionnels se sont basés sur du faux pour établir le délibéré. Nous allons le combattre, déposé un recours en bonne et due forme. Et politiquement, nous allons nous organiser pour faire face à Macky Sall parce qu’il a manipulé la presse, la justice, uniquement pour rester au pouvoir.»
Stagiaire