Moustapha Diop, directeur Marketing et commercial de la Sn-Hlm : Les responsabilités sont à chercher ailleurs
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«Les travaux ont été réalisés sur la base d’études validées par des services compétents. Ce sont des entreprises bien choisies qui ont fait des travaux. Et ces derniers ont été réfectionnés par rapport à un cahier de charge qui a été validé. Aujourd’hui, s’il y a des problèmes d’inondation, on devrait les chercher ailleurs. Le projet des Parcelles Assainies Keur Massar Rufisque 1 a démarré en 2003. Le programme a été réalisé de 2003 à 2010, voire 2012. Les études ont bel et bien respecté le drainage des eaux pluviales qui allaient vers la forêt de Mbao. Quand on fait la voirie, on fait en même temps le drainage des eaux pluviales. C’est inclus dedans. Il y avait une voie naturelle de drainage des eaux. Et notez que pendant 7 ans, cette zone n’a pas connu d’inondation. On a commencé à parler d’inondation il y a seulement 3 ou 4 ans. Vous n’êtes pas sans savoir qu’elle est utilisée par les camionneurs qui transportent du sable et autres. Il y a donc une détérioration des routes. Il y a aussi un autre problème non négligeable : la route de Rufisque qui a été réalisée, réhabilitée. Elle est aujourd’hui plus haute que le niveau des logements. Et la voie d’écoulement des eaux est bloquée. C’est après la réalisation de cette route que nous avons commencé à avoir des inondations. Leur cause est donc à chercher au niveau de la route. Et Les populations ont été reçues à maintes reprises par la direction générale. Je rajoute aussi, pour votre information, qu’un dialogue a été instauré avec cette population. Des solutions pourraient être envisagées dans ce cadre.»
aly@lequotidien.sn