Moustapha Sarré, responsable de l’ex-parti Pastef, défend la candidature de son leader, Ousmane Sonko, malgré l’incertitude autour de cette candidature et les autres plans agités, au niveau de cette entité de l’opposition, pour parer à toute éventualité. Par Amadou MBODJI –

Les membres et responsables de l’ex-parti Pastef ne veulent entendre  rien d’autre que «Ousmane Sonko candidat» à la prochaine élection présidentielle du 25 février prochain. Refusant de «regarder la réalité en face» suite à la «confirmation de la peine de six mois de prison avec sursis décidée en appel en mai par la  Cour Suprême» à l’encontre de leur leader dans le procès l’ayant opposé au ministre Mame Mbaye Niang, les souteneurs du maire de Ziguinchor estiment que la «seule constance» n’est autre leur leader pour être leur candidat à la prochaine élection présidentielle, malgré l’existence de plan B agité pour porter la candidature des «Pastéfiens».

«Notre plan reste et demeure Ousmane Sonko», a fait savoir Moustapha Sarré dimanche dernier  dans l’émission Jdd sur I-Radio.

Secrétaire national à la formation, directeur Daraay Cheikh Anta Diop de l’ex-parti Pastef, Moustapha Sarré a défendu cette position lorsqu’il s’est agi pour lui de s’exprimer sur la démarche à adopter par les «Patriotes» sur le plan à suivre, à la suite de la décision de la Cour suprême confirmant l’arrêt rendu par la Cour d’appel de Dakar et «écartant  définitivement» de la course à la Présidentielle son leader politique. Quid du choix de Habib Sy comme plan B des «Patriotes» au moment où Sonko alimente la polémique. «Habib Sy, c’est un grand allié de Pastef. Habib Sy a toujours été à nos côtés. Surtout pendant les moments les plus difficiles. Habib Sy, on ne peut pas le considérer comme un homme du système. Un système, c’est une organisation. Ce n’est pas une personne, ce ne sont pas des personnes. Habib Sy a appartenu au Pds. Il a occupé de hautes responsabilités dans la République. Mais aujourd’hui, on ne peut pas lui reprocher d’avoir, par exemple, détourné de l’argent», a déclaré M. Sarré.
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