Le bureau exécutif national de l’Union nationale des syndicats autonomes du Sénégal (Unsas) apporte son soutien au Cadre unitaire des syndicats de la société Dakar-Bamako ferroviaire (Dbf) en mouvement d’humeur depuis une semaine pour préserver leur outil de travail. Pour la centrale dirigée par Mademba Sock, «les Etats du Mali et du Sénégal avaient fermement pris l’engagement de relancer le chemin de fer à travers la société Dbf». A cet effet, estime l’Unsas, «les deux Etats s’étaient engagés à allouer 7,5 milliards de francs Cfa pour sécuriser les salaires, réhabiliter les machines et réparer les parties critiques. 15 mois après la résiliation du contrat de concession mobile avec le partenaire stratégique, pendant que les populations réclament le retour du train voyageur sur l’axe Dakar-Kayes-Bamako, le constat demeure alarmant : l’entreprise ne compte que trois locomotives de service qui sont dans un état de dégradation très avancée, la voix ferrée reste délabrée, la situation sociale implose avec le non-paiement des indemnités aux retraités depuis un an et demi». Madem­ba Sock et ses camarades déplorent «le non-respect des engagements librement souscrits par les Etats du Mali et du Sénégal». Ils rappellent que «la relance du chemin de fer, en plus d’être une demande légitime des populations des deux pays, constitue à la fois un levier de développement socio-économique et un enjeu de souveraineté». Ainsi et d’exprimer tout son soutien au Cadre unitaire des syndicats du chemin de fer Dakar-Bamako avant d’encourager les cheminots à rester mobilisés jusqu’à la réussite totale de la relance définitive du chemin de fer.
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