La capitale du Fouladou a subi de plein fouet la grève des transporteurs. La circulation a été totalement paralysée, plongeant les populations dans le désarroi. Vieux Diédhiou, président de la Gare routière de Kolda, raconte : «La grève est suivie à 100 % à Kolda. Le ministre du Transport est incapable de gérer ce département ministériel, qui assure l’emploi et empêche l’émigration clandestine.» Sur place, il règne une ambiance morose : pas de véhicules de transport interurbain, pas l’ombre de chauffeurs. Quelques clients, pour les voyages hors de Kolda, n’ont que leurs yeux pour constater les dégâts.
Dans la commune de Kolda, les taxis ont mis le pied sur le frein. Même les bus tata sont tous à l’arrêt. Cette situation a fortement perturbé la mobilité des populations. Dans certains établissements scolaires, les retards et absences ont été nombreux chez les élèves et enseignants. Certains services ont utilisé leurs véhicules, pour aller chercher leurs agents qui habitent loin.
Cette grève est une aubaine pour les conducteurs de moto Jakarta. Sans arrêt, ils roulaient dans tous les sens pour déverser des clients. Alors que d’autres personnes, trop pressées, ont décidé de marcher malgré les longues distances.
Par Aladji BADJILANG – eh.coly@lequotidien.sn