Multinationales et start-ups conjuguent leurs efforts pour aller à la transition écologique

Des multinationales et des start-ups ont été en conclave à Dakar sur les thématiques de l’accès à l’énergie et lutte contre le changement climatique. La rencontre de deux jours visait à diagnostiquer les problématiques de la transition écologique, à fédérer les énergies d’Afrique de l’Ouest, mais aussi à contourner le spectre de financement pour les start-ups.
«Transition énergétique» et «Lutte contre le changement climatique» ont été les thèmes du forum sous régional «Sustainable future forum» (Sff), clos hier à Dakar. A travers cette rencontre de deux jours, les multinationales Bnp Paribas, Schneider Electric, Total et les start-ups recherchaient à fédérer les énergies d’Afrique de l’Ouest, mais aussi de dresser les problématiques de la transition écologique. «Dans la transition écologique, nous avons privilégié deux axes : la transition énergétique, notamment tout ce qui est énergie renouvelable, et la lutte contre le changement climatique qui inclut les problématiques de pollution», a développé hier Mamadou Ndiaye, responsable Engagement à la Bicis.
Une cinquantaine de multinationales présentes dans la sous-région, des Pme et des start-ups sénégalais ont eu droit à une plénière et une visite de stands le matin, suivis de divers ateliers le soir dont le but a été d’approfondir les échanges pour mettre en œuvre des solutions agiles.
L’intérêt pour les acteurs bancaires de participer au Sff s’explique par le défi pour tous les pays du monde d’aller vers la transition énergétique, selon le responsable Engagement à la Bicis. «Il faut trouver des financements qui vont avec. C’est un sujet nouveau et c’est la raison pour laquelle nous avons tenu ce panel qui ouvre la totalité du spectre de financement parce que nous n’aurons peut-être pas de difficultés à financer les grandes entreprises avec lesquelles nous avons l’habitude de travailler. Mais pour mettre ces solutions nouvelles, les entreprises auront besoin de travailler avec des solutions de financement classique. C’est pour cela que les spectres de financement incluent les fonds d’investissement et la microfinance ainsi que les lignes des bailleurs de fonds», a développé M. Ndiaye.
«840 millions de personnes sont sans électricité, dont 600 millions vivent en Afrique sub-sahélienne», a souligné Emilienne Lepoutre. La directrice Stratégie d’accès à l’énergie à Schneider Electric estime que des efforts doivent être redoublés en Afrique ; d’où l’importance de ce forum qui a rassemblé des start-ups, Ong, universitaires pour créer des synergies et trouver des solutions à l’accès à l’énergie.