Avec 0, 28% du territoire national, la capitale sénégalaise concentre environ 70% des ventes de carburant du pays. D’après le Secrétaire général de la Confédération nationale des travailleurs du Sénégal/Forces du changement (Cnts/Fc), Cheikh Diop, la densité est énorme contrairement à l’intérieur du pays. «D’après certaines études d’ailleurs, elle est plus importante que celle de New York par exemple. Donc cela veut dire qu’il faut réajuster la réglementation, parce que les stations-service à Dakar sont d’une densité assez élevée», indique Cheikh Diop, Sg de la Cnts/Fc. Il soutient d’ailleurs qu’elle dépend de la clientèle et de la demande dans chaque localité. Le leader de la Cnts-Fc est d’avis qu’elles doivent implantées partout dans le pays pour permettre à tout le monde de se ravitailler. Il demande une répartition équitable. «Donc, je crois qu’il y a lieu de rationaliser l’implantation des stations-service et de façon équitable au niveau du territoire national», a-t-il dit. Il fait allusion à leur implantation à chaque coin de rue à Dakar.

Conditions d’implantation
Il faut noter que l’érection des stations-service obéit à des règles. C’est le ministère de l’Environnement, à travers la Direction des établissements classés, qui autorise la construction d’une station-service. «Cela veut dire que cette dernière respecte les règles et les normes en termes d’implantation de ses cuves, mais également en termes de sécurité. On ne peut pas implanter une station-service sans que le ministère de l’Environnement ne donne son avis. Les stations-service sont considérées comme établissements classés, et pour implanter un établissement classé dans une zone habitée, il y a des normes, des règles, pour que la distance entre les habitations et les cuves puisse être respectée et sécurisée», souligne le Secrétaire général de la Cnts/Fc à laquelle est affilié le Syndicat des pétroliers.