Le Stereo Africa Festival a démarré à Dakar ce mercredi. Pour sa deuxième édition, Sahad Sarr, son initiateur, annonce de grands noms à l’affiche, mais aussi des jeunes talents que le public pourra découvrir.  Par Amadou MBODJI –

Le Stereo Africa festival a démarré hier à Dakar et se poursuivra jusqu’au 14 mai prochain. Organisé par Sahad Sarr et Stéphane Contini, le festival propose, en plus des showcases, des tables rondes sur différentes thématiques actuelles de la musique : «Les difficultés de la production musicale», «Comment répondre à un appel à projet-Workshop ?», «La musique sénégalaise à l’export, quels défis ?»,  «Les femmes dans les métiers de la musique.» «On insiste beaucoup sur la formation parce qu’il y a des panels et des conférences chaque jour sur des sujets importants», fait savoir Sahad Sarr lors d’un entretien téléphonique. Et ce dernier de faire comprendre que cette manifestation allie l’utile à l’agréable en permettant  aux mélomanes de pouvoir se délecter de concerts animés par des musiciens de renom comme Daby Touré, programmé pour le concert d’ouverture. Aujourd’hui au Clos Normand, va se tenir un Unplugged session à travers un spécial Reggae-tribute to Marley. Il y est également prévu la finale du Concours acoustique.  «C’est un festival pour faire la promotion des musiques actuelles en remplissant un vide qui existait», souligne le promoteur. D’autres artistes d’envergure comme Carlou D se produiront après demain samedi à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad). «A part le Saint-Louis Jazz, il n’y a pas un autre festival qui fait la promotion des musiques actuelles. On essaie de mettre en valeur toutes les autres musiques traditionnelles, afro fusion, blues, funk et jazz. On essaie de faire un festival des musiques du monde, des musiques alternatives, pour faire savoir qu’il y a d’autres genres musicaux et d’autres mélomanes. On est allés chercher des gens à Thiaroye, Pikine et à l’université qui n’ont pas accès aux médias. On a organisé un concours afin d’en sélectionner quelques-uns pour participer au festival», souligne Sahad Sarr.
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