Le médiateur de l’université Cheikh Anta Diop a fait une sortie pour expliquer les raisons de la mise en congés de l’Ucad. Ndiacé Diop a apporté un démenti aux 17 morts annoncés à l’Ucad par la presse en ligne.

Par Malick GAYE – L’information selon laquelle il y aurait 17 morts liés au Covid-19 à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) est fausse. Un communiqué laconique a été publié à cet effet. Le médiateur de l’Ucad a fait une sortie pour revenir sur cette situation. «Le recteur a fait un démenti», a tonné Ndiacé Diop. Interrogé par la Radio Sénégal internationale (Rsi), le médiateur de l’Ucad a tenu à préciser ceci : «C’est dommage que ceux qui informent aillent trop vite en besogne.» Avant d’affirmer que «l’université Cheikh Anta Diop n’a pas enregistré de décès tel que relaté. Le virus embrase tout le pays, c’est la réalité. Mais de là à parler de pandémie à l’université avec plusieurs décès, il faudrait que les gens vérifient leurs sources».
S’agissant des vacances anticipées, le médiateur de l’Ucad trouve la décision pertinente en ces termes : «Les travailleurs ont droit à des vacances mais c’est vrai que ce sont des situations particulières. On peut revisiter un calendrier. L’assemblée a estimé que les collègues pouvaient être mis en congés. C’est un coup double qui serait réalisé : respecter un engagement de laisser le personnel aller en vacances et lutter davantage contre la pandémie. Ce n’est pas une décision qui a été prise au grief parce que l’université ne travaille pas comme ça. L’université travaille de façon méthodique. Et chaque établissement se met en posture de dérouler le calendrier. Il y a quelques réaménagements qui peuvent être liés à des facteurs déterminants.»
Une partie de la presse en ligne a fait écho mardi passé de 17 morts liés au Covid-19 enregistrés à l’Ucad. Aussitôt, les autorités ont réagi à travers leurs différentes pages sur les réseaux sociaux. Par un communiqué laconique, l’Ucad a démenti l’information. Par le même canal, l’Université a annoncé la mise en congés de son personnel pour davantage lutter contre la pandémie qui enregistre actuellement une troisième vague. Les autorités sanitaires sont débordées et le ministre du Travail a agité l’idée du télétravail adopté lors de la première vague.
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