Nécessité d’une stabilité politique pour l’Afrique : loi d’amnistie, interrogations et démocratie

1. Contexte
Avec ce mois béni de Ramadan et de Carême, par exemple, la trêve entre Israël et le Hamas (Gaza, Palestine) a trop vite pris fin et des espoirs très salutaires de trêve existent entre la Russie et l’Ukraine. Suivant la littérature, il est utile de rappeler que le conflit, à résoudre définitivement, entre les gouvernants d’Israël et de la Palestine dure depuis plus de 75 ans, malgré les différentes résolutions onusiennes et les accords signés. Des pays africains font face au terrorisme armé, ce qui est, au moins, un obstacle à la sécurité publique, au développement durable de ces pays, de l’Afrique. Si des pays développés ont leur endettement supérieur à plus de 100% de leur budget, ces pays ont leurs propres monnaies ou ont des monnaies communautaires supérieures de loin au franc Cfa par exemple. Ceci alourdit continuellement le lourd fardeau de la dette des pays africains. Ces pays développés ne sont pas confrontés à une endémique migration maritime irrégulière. Ces pays développés sont industrialisés et continuent leur industrialisation, contrairement à l’Afrique, même si cette dernière a une population jeune. Selon le Pnud, l’Afrique est la région du monde qui compte le plus de jeunes individus, avec un âge médian de 19, 4 ans contre 29, 6 ans au niveau mondial, et en 2100, sa population sera de 4, 39 milliards habitants. Les pays développés sont confrontés à l’érosion côtière, mais y font face. Les Pays-Bas sont un exemple dans la lutte contre l’érosion côtière [1]. Des pays africains ont plus de 60% de leurs localités côtières exposés à l’érosion côtière. Ceci, sans oublier leurs transports routiers comme ferroviaires nationaux exposés à l’érosion côtière parce que traversant les localités concernées.
2. Loi d’amnistie, interrogations et démocratie
En adoptant un projet ou une proposition de loi d’amnistie, que perd-on, que gagne-t-on ? En abrogeant totalement une loi d’amnistie, que perd-on, que gagne-t-on ? En abrogeant partiellement une loi d’amnistie, que perd-on, que gagne-t-on ? Pour ceux qui sont mordicus pour l’abrogation totale, une loi d’amnistie ne peut-elle pas être abrogée totalement par ces derniers une fois qu’ils seront au pouvoir par voie démocratique transparente via les urnes ? La population africaine d’ici et de la diaspora mérite-t-elle de vivre permanemment dans des troubles pré, post et inter électoraux ? Ceci, de surcroît, même après des élections présidentielle et législatives, de moins d’un an ou d’un an juste, saluées mondialement comme des victoires ou exemples démocratiques. A l’issue de ces élections démocratiques, les vaincus ont même félicité les vainqueurs. Les prophètes Mohamed (PSL) et Jésus, par exemple, que nous cherchons à imiter dans ce présent mois sacré de Ramadan et de Carême ou dans notre vie d’ici-bas, n’étaient-ils pas, entre autres, des voies de la paix, de la justice, de la droiture ?
[1].https://www.caminteresse.fr/environnement/rechauffement-climatique-comment-les-pays-bas-font-face-a-la-montee-des-eaux-11198199/
Assane SECK (Seckane)
Ingénieur. Retraité.
seckassane66@gmail.com.