Le projet de renforcement des capacités commerciales du Sénégal soumis au programme Tradecom 2 et financé par l’Union européenne a été officiellement lancé hier par le Comité national de négociation du commerce extérieur (Cnnci). Ce projet qui va prendre fin en avril 2018 et dont les résultats sont attendus en mars prochain compte quatre composantes dans le cadre de la mise en œuvre de l’Accord de l’Orga­nisation mondiale du commerce (Omc). Il s’agit, selon la directrice du Commerce extérieur, Aminata Assom Diatta, de la facilitation des échanges, des subventions aux pêcheries, de l’optimisation de l’utilisation des mesures de défense commerciale et de la dérogation sur les services.
Il vise à aider le Sénégal à non seulement élaborer des stratégies pour mieux tirer des accords signés au niveau international, notamment dans le cadre de l’Omc, mais également disposer des positions de négociation en perspective de la 12e Conférence ministérielle de l’Omc prévue en décembre prochain à Buenos Air. L’idée est aussi de voir l’impact de la surpêche sur l’économie du Sénégal et quelle serait la relation entre elle et l’émigration clandestine. «L’objectif est de voir avec le Sénégal qui déjà a fait un effort impressionnant pour formuler les propositions de négociation, des études, où est-ce qu’il y a des études à compléter afin que le pays ait une bonne vision pour mieux tirer profit de ces accords», a expliqué Birgit Viohl, consultante facilitation des échanges du cabinet Pcap.
Elle s’exprimait à la session du Cnnci. La rencontre a été un cadre de restitution de l’examen de politique commerciale qui s’est tenu du 25 au 27 octobre dernier à Genève. Il s’agissait aussi de parler des négociations sur la zone de libre-échange continental, mais aussi de la 12e conférence de l’Organisation mondiale du commerce (Omc).
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