Ndèye Awa Guèye, responsable de la Cellule secteur privé, partenariat, innovation et recherche au sein de la Coopération luxembourgeoise, a salué l’initiative du Next Fintech Forum 2025 qui s’est tenu à l’hôtel Azalaï de Dakar. Selon elle, les Fintech occupent une place importante dans l’écosystème et attirent de nombreux investisseurs.

Par Amadou MBODJI – Ndèye Awa Guèye, responsable de la Cellule secteur privé, partenariat, innovation et recherche au sein de la Coopération luxembourgeoise, reconnaît la place importante que les Fintech occupent. C’est sous ce rapport qu’elle juge très pertinente l’organisation du Next Fintech Forum 2025, tenu jeudi et vendredi derniers à l’hôtel Azalai. «Je pense que c’est une excellente initiative parce qu’on voit nettement que les Fintech prennent une place vraiment très importante dans l’écosystème. Egalement, les Fintech attirent beaucoup d’investisseurs. Donc pour moi, avoir des forums de ce type pour en parler, parler des enjeux, du cadre réglementaire, des financements, de comment mieux accompagner les entrepreneurs ou les innovations du secteur privé, c’est une excellente chose», souligne Mme Awa Guèye lors du deuxième jour du Next Fintech Forum 2025 organisé sous l’égide de l’Alliance Fintech Uemoa.

Un fonds est mis en place au profit des Pme
Le forum se tient au moment où la plateforme Act vient d’être lancée. Ce dont se félicite Ndèye Awa Guèye, qui souligne que le lancement de cette  plateforme aura un impact très positif sur les startups. En effet, la labellisation des startups, souligne-t-elle, implique le respect de certaines exigences telles qu’une bonne gouvernance, une structure juridique bien établie. Ces exigences sont également des critères d’éligibilité pour les fonds d’investissement, tout en relevant qu’ainsi, avoir une startup labellisée au Sénégal peut faciliter l’accès à des financements et à des partenariats pour ces entreprises. La labellisation des startups peut également donner plus de confiance aux investisseurs locaux et étrangers pour accompagner ces entreprises. Cela peut être un facteur-clé pour le développement des startups et de l’écosystème entrepreneurial au Sénégal. «La Coopération luxembourgeoise est toujours partenaire de ce forum-là. Nous avons vu notre ambassadeur qui était présent hier à la cérémonie d’ouverture. Aujourd’hui, j’ai eu l’opportunité de participer à un panel autour de l’état d’investissement dans l’espace Uemoa pour les Fintech. Alors nous, au niveau de la coopération, nous avons un fonds qui est dédié aux Pme, un fonds d’engagement du secteur privé, et ce sont des financements non remboursables qu’on propose aux Pme et aux startups dans les pays du Sahel. Donc, le fonds global, ce sont 30 millions d’euros sur plusieurs pays. On a eu à financer pas mal d’entreprises, sept entreprises au Sénégal sur différents instruments, parce qu’on a trois instruments dans ce fonds-là qui ciblent des niveaux de maturité différents des entreprises. Nous essayons de faire des financements non remboursables suite à des appels à projets périodiques, et chaque appel à projets avec des secteurs focus. Donc on peut être aujourd’hui dans la FinTech, on en a fait au Benin, on peut être dans l’agro-industrie, dans l’agro-écologie, dans des solutions vertes, etc. Ce sont des financements non remboursables, mais nous faisons toutes les étapes de due diligence, très rigoureuses, très strictes pour ces entreprises-là, parce que ça va leur permettre en même temps de se préparer pour d’autres travailleurs, pour des visites ou des banques, qui ont des exigences assez élevées», avance-t-elle.
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