Le genre de scènes que l’on n’aime pas voir. Mardi, à l’issue du match nul concédé à domicile face au Ghana (1-1), synonyme de non-qualification pour la Coupe du monde 2022, les supporters du Nigeria ont perdu leurs nerfs à la Mko Abiola Stadium. Au coup de sifflet final, des jets de projectiles et surtout un envahissement massif du terrain ont ainsi été à déplorer.
Si les forces de sécurité ont réussi à protéger les joueurs et à contenir la foule, cet incident a tout de même fait au moins une victime. Une note interne de la Confédération africaine de football (Caf) indique en effet que le médecin zambien, Joseph Kabungo, responsable du contrôle antidopage pour cette rencontre, est décédé dans la précipitation.

La Zambie réclame des explications
Les circonstances du drame demeurent floues. Certaines sources assurent que l’officiel a succombé à une agression, tandis que d’autres affirment qu’il a été victime d’une crise cardiaque alors qu’il courait durant le mouvement de foule. «Il a été retrouvé à bout de souffle près du vestiaire de l’Equipe ghanéenne. J’ai été informé et j’ai ordonné qu’il soit transporté d’urgence à l’hôpital. Il n’a pas survécu. Il est mort juste au moment où ils sont arrivés à l’hôpital», a ainsi expliqué le Secrétaire général de la Fédération nigériane de football (Nff), Mohammed Sanusi, cité par l’Afp.
De son côté, la Zambie exige logiquement des explications. «Nous sommes conscients qu’il est trop tôt pour s’attarder sur les détails de la cause de sa mort, mais nous attendrons le rapport complet de la Caf et de la Fifa pour savoir ce qui s’est exactement passé», a prévenu le président de la Fédération zambienne (Faz), Andrew Kamanga. Une soirée endeuillée…
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