La Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs), en collaboration avec la Fondation Friedrich Ebert, a organisé hier un atelier de toilettage de ses textes, destiné à sensibiliser ses membres sur les nouvelles dispositions qui vont désormais régir le secteur des médias avec la mise en application prochaine du nouveau Code de la presse.
«Le paysage médiatique sénégalaise est éminemment riche et diversifié. Les médias bénéficient d’une liberté d’expression considérable. Seulement, le secteur doit être amélioré. Il y a deux grandes urgences : le renforcement du respect des règles d’éthique et de déontologie et la mise en œuvre effective du nouveau cCode de la presse», a déclaré Thomas Maettig, représentant résident de la Fondation Friedrich Ebert à Dakar, hier, lors de l’atelier de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (Cjrs). Le secteur des médias est aujourd’hui régi par de nouvelles dispositions contenues dans le nouveau Code la presse qui a été voté par l’Assemblé nationale et promulgué par le chef de l’Etat. Et selon Pape Ndiaye, président de la Convention des jeunes reporters, c’est une loi applicable à tous. «Nous avons jugé nécessaire de sensibiliser et d’imprégner nos membres par rapport à ces nouvelles dispositions qui vont désormais régir le secteur des médias, mais également il faut impérativement conformer les textes qui régissent la Convention des jeunes reporters», dit-il. La Cjrs a été mise en place depuis 2004 et «le contexte de 2004 ne peut pas être adapté à la réalité de 2019», juge-t-il. C’est pourquoi la Cjrs a jugé nécessaire d’harmoniser ses textes avec les nouvelles dispositions du Code de la presse. M. Ndiaye donne l’exemple de l’article 6 par rapport à la condition à remplir pour être membre de la convention. «Le Code donne une nouvelle disposition au statut de journaliste. Désormais, pour être journaliste au Sénégal, il faut être diplômé d’une école de formation reconnue par l’Etat ou passer par ce qu’on appelle la commission de validation des acquis de l’expérience pour ceux qui ne sont pas diplômés. Or une telle disposition n’est pas incluse dans nos textes. Et on peut en dire autant pour les autres dispositions par rapport aux ressources de la convention des jeunes reporters», précise-t-il. Par ailleurs, dans le nouveau Code de la presse, il est prévu la mise en place d’un Fonds d’appui au développement de la presse qui va bientôt remplacer l’Aide à la presse et la Cjrs est éligible à ce fonds.
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