Le problème du découpage administratif de Sangalkam, qui fait l’actualité ces derniers jours, a été abordé lors du face-à-face du gouvernement avec la presse. Concernant cette localité, le ministre Oumar Guèye, qui en est également le maire, a refusé de parler de découpage. Selon lui, c’est plutôt la correction «du découpage anormal de 2011».
Expliquant les changements apportés, M. Guèye souligne qu’étant donné «que la configuration de Keur Massar touche le département de Rufisque, le gouvernement a jugé utile, puisque le découpage de 2011 pose problème, de le corriger». A l’en croire, «cette correction est attendue depuis 10 ans». Et le ministre des Collectivités territoriales de se défendre : «Il n’y a aucun problème. Toute la population de cette zone (Bambilor, Sangalkam, Tivaouane Peul) s’attendait à cette correction. Ce n’est pas quelque chose qui est tombé ex nihilo, c’est une longue attente. Cette correction de découpage n’est pas faite pour Oumar Guèye. Je suis aujourd’hui maire de Sangalkam. Demain je ne serai plus maire. Il faut organiser le Sénégal en territoires viables, compétitifs et porteurs de développement durable. C’est cela le postulat de base de l’Acte 3 de la décentralisation. La manière dont ce découpage a été fait en 2011 n’obéissait pas à ce postulat.»
dkane@lequotidien.sn