Avec Kalidou Koulibaly aligné en latéral gauche et quelques choix contestables, le 11 africain de l’année dévoilé mardi par la Caf a encore une fois créé la polémique malgré le recours au vote des joueurs cette année.
Régulièrement moquée pour la composition de ses équipes-types, la Confédération africaine de football (Caf) a cherché à innover ces dernières années. En 2017, l’instance avait proposé une équipe-type, basée sur les votes des internautes et cela avait tourné au fiasco. Pour cette année 2018, l’instance a décidé de s’allier avec la division Afrique de la Fif Pro, le syndicat mondial des joueurs. Du coup, 503 joueurs issus de 26 sélections africaines ont pris part au vote pour établir le onze dévoilé mardi soir lors des Caf awards. Globalement, il faut reconnaître que le résultat est sensiblement plus convaincant que ces dernières années, mais on note tout de même quelques incohérences qui viennent un peu tout gâcher.
Hakimi grand absent
La plus grosse concerne le positionnement de Kalidou Koulibaly en latéral gauche. Alors que le défenseur central de Naples est en train de devenir une référence à son poste, ce choix fait vraiment tache, car le Lion est tout sauf un joueur de couloir. Mieux aurait valu par exemple mettre Eric Bailly, laissé dans l’axe alors qu’il est susceptible de dépanner à ce poste… Le positionnement de Riyad Mahrez en relayeur est aussi un peu limite et donne l’impression d’avoir voulu empiler les stars offensives.
Dans le choix des hommes enfin, la présence de Denis Onyango (Mamelodi), seul local de l’équipe, et surtout de Serge Aurier qui joue peu à Tottenham, est assez contestable. André Onana, en train de franchir un cap avec l’Ajax, et Achraf Hakimi (Dortmund), élu Espoirs de l’année et capable de jouer dans les deux couloirs, étaient davantage attendus… Notons tout de même les progrès accomplis depuis l’année passée et espérons un onze plus réaliste dans un an !
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