Un militaire français a été tué samedi au Mali, dans une attaque au mortier du camp militaire de l’opération Barkhane à Gao, a annoncé l’Elysée dimanche. Un communiqué fait part de la «très vive émotion» du Président Emmanuel Macron, à l’annonce de la mort du brigadier Alexandre Martin du 54e régiment d’artillerie de Hyères, et «confirme la détermination de la France à poursuivre la lutte contre le terrorisme dans la région, aux côtés de ses partenaires».
Le soldat décédé samedi après-midi, est le 53e militaire français tué au combat au Sahel, depuis 2013. Sa mort survient alors que mardi, quatre soldats français avaient été blessés au Burkina Faso, lors de l’explosion d’un engin explosif improvisé (Ied) au passage de leur véhicule.
4 morts en 2021
Il y avait eu en 2021, trois morts au combat et un mort par accident, parmi les militaires français déployés au Sahel. La Force anti-jihadiste Barkhane, présente depuis 2014 au Mali et dont la mission est étendue au Sahel, est au cœur d’enjeux politiques bilatéraux majeurs, avec en toile de fond les accusations de recours par le Mali, aux services du groupe de mercenaires russes, Wagner, ainsi que la réorganisation de la présence militaire française dans le pays.
Face à la crise ouverte avec la junte malienne, la France doit «trouver la voie» pour poursuivre l’objectif de la lutte anti-jihadiste en Afrique de l’Ouest, avait déclaré jeudi la ministre française des Armées, Florence Parly.
Libération