Pour une bonne organisation des examens de fin d’année, l’Union syndicale pour une éducation de qualité (Useq) exige du gouvernement le respect des accords signés le 30 avril dernier. Selon ladite organisation, l’arrêt d’éventuelles perturbations passe par le règlement définitif de deux points centraux : «paiement des indemnités de surveillance et de secrétariat aux instituteurs convoqués à la dernière session du Baccalauréat, la restitution de deux mois de ponction sur les salaires des maîtres et professeurs contractuels pour fait de grève», avertit-elle.
En dehors de ces revendications, l’Useq se dit sceptique quant au réaménagement du calendrier des examens et concours. «Cette nouvelle organisation de l’année scolaire manque absolument de pertinence. C’est pourquoi l’Useq, consciente des enjeux de la qualité de l’éducation dans un monde de plus en plus dépendant de l’économie du savoir, estime que les autorités de l’éducation doivent revoir en profondeur leur plan de réaménagement de l’année scolaire finissante pour répondre à l’impératif d’acquisition par le plus grand nombre de nos élèves du minimum nécessaire en termes d’enseignements-apprentissages », indique ledit mouvement.