Ousmane Seck sur la fermeture des rideaux du Grand Théâtre : «Si tu paies 5 millions, ils doivent te laisser chanter à ta guise»

«Pour moi c’est peut-être une erreur ou de l’incompréhension. Je ne peux pas imaginer qu’on prépare une manifestation pendant 6 mois avec tout ce qu’elle englobe comme sacrifices et investissements financiers et qu’on ferme les rideaux comme ça. Tu paies beaucoup d’argent, en plus tu leur donnes 200 servitudes. Ce qui équivaut à 2 millions, si j’avais vendu ses billets. Si tu payes 5 millions pour la salle, tu leur reverses des servitudes, ils doivent te laisser chanter à ta guise (…). Personne n’habite au Grand Théâtre, par conséquent on ne gêne personne. Il y a des personnes qui exigent des éloges pour faire pleuvoir les billets de banque.
Ils m’ont fait perdre des millions, je le jure, car les gens attendaient leurs noms. Et le pire, avant le début du spectacle, le Grand Théâtre a exigé le paiement de l’argent restant (1 300 000 francs Cfa) avant d’ouvrir les portes. Il a fallu que j’appelle ma femme pour qu’elle vienne avec 1 million, car il y avait des personnes qui commençaient à rentrer chez eux. C’est une volonté manifeste de nous humilier et on ne va pas se laisser faire.»
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