Petrole, gaz et contrats miniers ! Ceux sont ses sujets favoris. Généralement ses sorties médiatiques provoquent un débat. Ousmane Sonko faisait face à la presse ce 20 juin 2019. Cette fois, il s’est attelé à convaincre les Sénégalais de descendre dans la rue pour « mener le combat ». Le leaders des Patriotes espère mobiliser « 500 mille personnes dans la rue pour faire comprendre à Macky Sall qu’on veut retrouver notre argent ». En même temps, il a enclenché  » une procédure de justice en Angleterre, Usa et Australie« .

Le candidat malheureux à la présidentielle de février dernier n’a pas changé son discours à l’égard du régime en place. Comme ses sorties précédentes, il a tiré sur la fratrie Sall, sur Aly Ngouille Ndiaye, et a même parlé de « haute trahison« .

Pour convaincre la jeunesse de mener le combat, Ousmane Sonko a donné les exemples: « Du Soudan, de l’Algérie et de la révolution française.On ne peut pas être contre la volonté populaire. C’est le combat du peuple. Ce n’est pas trop tard de renégocier les contrats mais il faut le vouloir. Si on mobilise 500 mille personne Macky saura qu’on veut récupérer notre argent. Le pouvoir est dans une logique de maquiller un mensonge Etat. La vérité ne va pas éclater avec Macky et son procureur. Nous misons sur la justice internationale. Depuis 2016, des gens n’ont pas mis les pieds aux Usa. Allez chercher la cause ! ».

Il a aussi commenté le dossier Petrotim : « C’est un dossier cousu de fil blanc. Tantôt il n’y a jamais eu de versements. Tantôt l’argent a été reçu pour une consultance. Ils se battent entre eux. C’est un mensonge d’Etat. Ces déclarations n’ont aucune valeur à nos yeux. On a les moyens de renégocier les contrats. Evo Morales l’a fait en Bolivie. Tant qu’on a des leaders complexés, il n y aura pas de renégociation. Il a signé en connaissance de cause. Il n’ose pas dénoncer ce qu’il a signé ».