Ousmane Sonko après sa confrontation avec Adji Sarr : «Ils n’ont apporté aucune preuve de leur accusation»

«La vérité a éclaté. Je n’ai jamais violé et je ne serai jamais un violeur», s’est exprimé Ousmane Sonko lors d’une déclaration tenue hier dans la soirée après sa confrontation avec Adji Sarr, qui l’accuse de «viol et de menaces de mort». Aucun incident d’audience n’a été noté au cours de ce face-à-face, selon Ousmane Sonko. «Mon accusatrice a été correcte, elle a parlé correctement. Elle n’a tenu aucun mot déplacé à mon endroit, ni à l’endroit de mes avocats. Elle n’a manqué de respect à qui que ce soit, à commencer par moi. Je demande à ses parents de tout faire pour sortir leur fille de cette situation qui la dépasse. Elle vit dans une pression énorme, des menaces. Ne laissez pas votre fille être manipulée par des politiciens», a reconnu l’accusé de la jeune masseuse, Adji Sarr. Il a balayé d’un revers de main l’information relative à son supposé refus de répondre aux questions. Il affirme avoir répondu à toutes les questions du Doyen des juges, à celles de ses avocats et avoir renvoyé un des avocats de Adji Sarr, Me Abdou Dialy Kane -quand celui-ci a voulu l’interroger-, à son interview de février 2021 dans laquelle il disait détenir toutes les preuves du viol.
Sur la confrontation, le leader du parti Pastef pense que cet épisode devrait être précédé par l’audition de certaines personnes citées dans le dossier.
En outre, Ousmane Sonko a réaffirmé le dépôt de sa plainte à l’encontre de l’ancien procureur, Serigne Bassirou Guèye, qui, selon lui, a «falsifié» le procès-verbal d’enquête préliminaire de la gendarmerie sur cette affaire. Il reste convaincu que ce dossier est «un complot ourdi par le régime».
Par Aliou DIALLO