Panel ANPS – Souleymane Boun Daouda Diop, ancien Dhc : «Le Sénégal fait partie des 20 pays qui n’ont jamais raté les Jo»

L’Association nationale de la presse sportive du Sénégal (Anps) a organisé un Panel sur les Jo de Paris 2024, samedi à la Maison de la Presse Babacar Touré, en présence de la ministre en charge des Sports. Parmi les panélistes, l’ancien Dhc, Souleymane Boun Daouda Diop, a fait un exposé très intéressant.
Ouvrant le panel, la ministre en charge des Sports, Khady Diène Gaye, s’est exprimée sur l’enjeu des Jeux de Paris par rapport à la participation sénégalaise : «Je suis convaincue que notre pays a tous les atouts pour briller cette année sur la scène olympique.» Et pour y arriver, «les autorités sénégalaises ont mobilisé d’importants moyens pour créer les conditions optimales de performance des athlètes sénégalais». Avant de rappeler que les athlètes sénégalais qualifiés pour Paris 2024 vont recevoir chacun une prime de 11 millions Cfa.
Selon la nouvelle patronne du sport sénégalais, ces Jeux de Paris devraient être capitalisés en perspective des Jeux Olympiques de la Jeunesse «Dakar 2026», qui se tiennent pour la première fois en Afrique.
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Parmi les panélistes dont le seul médaillé olympique sénégalais Amadou Dia Ba, Souleymane Boun Daouda Diop a fait son exposé.
Animant le thème sur «le rôle de l’Etat», l’ancien Directeur de la haute compétition (Dhc) a insisté sur la mission de «la puissance publique qui a le devoir de donner la possibilité à chaque Sénégalais de pratiquer le sport de son choix. Et, s’il a un potentiel, de l’accompagner pour qu’il puisse le représenter pour son image».
En clair, selon M. Diop, «l’Etat a le droit et le devoir d’investir sur sa jeunesse sportive, car une jeunesse sportive performante signifie que l’Etat a de bonnes politiques de jeunesse, de sport et de santé. Maintenant, la politique sportive d’un pays n’est pas un modèle à importer, mais un construit, qui se base sur nos réalités politiques, économiques, sociales et culturelles».
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Avant de poursuivre : «Au Sénégal, les régimes passent mais le rôle de l’Etat n’a pas changé. Ce qui est constant, c’est que le rôle de l’Etat envers les sportifs et le mouvement sportif est de leur permettre de participer aux Jeux Olympiques. La philosophie de l’olympisme, c’est l’universalité. Quand 205 comités nationaux se retrouvent dans une même ville, il est inconcevable qu’un pays puisse être absent. Le Sénégal fait partie des 20 pays qui n’ont jamais raté les Jo. De 1965 à aujourd’hui, malgré les boycotts qui ont marqué l’histoire, nos gouvernants ont toujours voulu dissocier la politique du sport.»
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Notons que les Jo de Paris seront la 15e participation du Sénégal. Pour ces 33es olympiades, onze athlètes vont représenter le Sénégal dans sept disciplines sportives : athlétisme, judo, natation, canoë kayak, taekwondo, escrime, tennis de table.
Avec lejournaldedakar