L’adresse à la Nation est un moment de solennité qui, parfois, paralyse la vie du pays dans l’attente des déclarations du Premier magistrat du pays. Ces paroles rythment souvent les débats des grands-places et des salons huppés dans les jours qui suivent. Pour ce qui s’est passé hier, cependant, on peut parier que les «commentateurs» de la Rue publique seront bien en peine pour avoir de quoi gloser. Notre chef de l’Etat nous a tenus en haleine pendant près d’une heure pour ne rien dire. Ah, si ! Désolé ! Il a jugé et condamné Bougane Guèye à l’avance !
Par Sucré-Salé