Comme souvent quand il s’agit des rapports avec le pouvoir de Macky, les proches du leader de l’ex-Pastef posent des actes de rapprochement que ce dernier vient nier par la suite. Ce qui, dans l’ensemble, crée une confusion dont semble se complaire le seul Ousmane Sonko. On l’avait vu avec Barthélemy Dias et le dialogue national, on l’a revécu dans l’histoire des candidats recalés par le parrainage.Par M. GAYE –

Ousmane Donko n’est pas signataire de la lettre des candidats recalés pour défaut de parrainage adressée au président de la République et qui demande à ce dernier d’intervenir pour une nouvelle vérification du parrainage. Du moins, c’est ce qui a été publié sur les réseaux sociaux du président de l’ex-Pastef. Dans le même document attribué à Ousmane Sonko, il est dit que Macky Sall ne peut pas intervenir dans le processus électoral déjà enclenché et que le chef des «Patriotes» n’est pas demandeur d’une quelconque intervention.
Seulement, il suffit de lire la lettre adressée à Macky Sall pour apercevoir la signature de Moustapha Sarré. Membre du parti dissous Pastef, Mousta-pha Sarré aurait donc pris la liberté d’engager Ousmane Sonko sans l’aval de ce dernier. Du moins, c’est ce qui ressort après le démenti publié sur les réseaux sociaux pour le compte du maire de Ziguinchor. En tout état de cause, une chose reste constante : il y a une volonté d’induire en erreur l’opinion. En effet, il est difficilement concevable que Mousta-pha Sarré engage son candidat sans au préalable en avoir reçu l’autorisation.

C’est comme si Ousmane Sonko pouvait être tenu dans l’ignorance de ce que Moustapha Sarré entreprendrait. Ce qui pousse à affirmer qu’il y a dans cette affaire, une volonté manifeste de manipulation au détriment de l’opinion. Un peu dans le genre de ce qu’avait révélé Barthélemy Dias avant le dialogue national initié avec Macky Sall.

Malgré les affirmations que Sonko avait été tenu au courant de tout le processus, ce dernier avait tout nié avec force, démentant de ce fait celui qui l’appelle «domou ndèye (frère utérin)».
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