Avant la fin du premier semestre 2018, une loi sur le partage des ressources pétrolières et gazières sera soumise aux députés, a annoncé hier, Mahammad Boun Abdallah Dionne, lors de sa Dpg. Dans sa feuille de route qu’il a présentée aux parlementaires, le Premier ministre a indiqué qu’en «matière d’hydrocarbures, le Sénégal dispose aujourd’hui de réserves de rang mondial avec les gisements de gaz découverts dans la zone frontalière avec la Mauritanie et à l’intérieur du pays avec les blocs de Cayar Offshore Pro­fond, Teranga, Yaakar, et Requin Tigre. Il en est de même pour le pétrole avec le bloc de Sangomar offshore profond». Et, assure le chef du gouvernement, «l’exploitation de ces ressources interviendra en 2021 et permettra à notre pays de se positionner en hub pétrolier et comme exportateur de brut et de produits finis avec l’extension des capacités de raffinage existantes et l’installation de nouvelles unités». Ainsi, promet Dionne, «le gouvernement veillera par la Loi, à la conclusion de contrats miniers et pétroliers encore plus équitables en termes d’exigence fiscale et de justice sociale. C’est cela la direction que nous a indiquée le chef de l’Etat.
Ceci passe évidemment par le renforcement des capacités de notre pays en expertise technique, juridique et financière dans ce domaine, d’où l’urgence de disposer de ressources humaines qualifiées pour me­ner à bien les négociations de contrats complexes de l’industrie extractive, afin que le pays en tire tout le bénéfice attendu».
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