L’académie de football Gue­le­war (National 1) dispose d’une convention de partenariat avec Caen, club de Ligue 2 française. Son président, Mamadou Ngom Niang, ancien Dage du ministère des Sports, faisait face à la presse mercredi.

Dans sa prise de parole, il a salué la performance de son équipe qui réussit cette saison la montée en N1. «Avec Guelewar, ça fait trois ans qu’on travaille dans l’ombre, sans faire de bruit. J’ai fait beaucoup de voyages qui m’ont permis de visiter beaucoup de centres de formation en Europe. Je me suis dit qu’il faut que j’essaie d’instaurer ce modèle-là chez moi à Fatick», explique-t-il. Avant de revenir sur processus au bout duquel il a créé l’Académie qu’il préside aujourd’hui. Après trois ans d’existence, le président de Guelewar peut donc s’estimer heureux en voyant son académie sacrée championne de la N2 et disposer de son ticket pour évoluer la saison prochaine en N1.

Du coup, rien ne sera plus comme avant. «C’est fini de rester dans l’ombre, de se cacher. Nous allons maintenant dévoiler nos ambitions. Nous voulons être un grand club sénégalais, un club formateur qui va également avoir sa place au niveau local, à l’instar de Diambars, de Génération Foot, nos références. Nous sommes sur la bonne voie. Nous avons des joueurs dont certains sont en sélection U20 du Sénégal», mentionne le président de Guelewar.

Revenant sur la convention avec Caen, il souligne que c’est un partenariat gagnant-gagnant pas du tout «exclusif», permettant à son club de pouvoir être lié à d’autres équipes.

Justement, cette convention avec Caen permet à deux joueurs de Guelewar de rejoindre les rangs du club de Ligue 2 française. Il s’agit du milieu de terrain Abdoulaye Baldé (17 ans), qui a paraphé un contrat de 2 ans comme stagiaire pro, et du jeune joueur mineur Cheikh Tidiane Camara (14 ans), qui signera un contrat à sa majorité. L’encadrement technique bénéficiera aussi de sessions de renforcement de capacités de la part du club français.

Avec 22 matchs joués, 18 victoires, 2 nuls et une seule défaite, Guelewar envisage de disposer de ses installations avec 5 hectares de terre à Fatick.
Par Amadou MBODJI – ambodji@lequotidien.sn