A trois mois de la World Surf League, prévue à Dakar du 28 août au 2 septembre 2018, la Fédération sénégalaise de Surf a reçu la visite hier de l’ambassadeur de France au Sénégal. Partenaire de l’événement, son Excellence a promis de surfer sur la même vague que l’instance fédérale pour une meilleure vulgarisation de la discipline.

Du 28 août au 2 septembre 2018, Dakar sera la capitale du monde du Surf avec l’organisation de la World Surf League (Coupe du monde). Un événement qui va réunir quasiment tous les grands noms de la discipline sur la plage des Almadies. Partenaire de l’événement, l’ambassade de France au Sénégal, par le biais de son Excellence Christophe Bigot, a effectué «une visite de chantier» pour faire l’état des lieux, à trois mois de la compétition. «Je ne suis pas un expert en surf, mais le site est magnifique et il y a une bonne organisation, beaucoup de motivation. Oumar est à fond avec toute une équipe. Je vois qu’il est en contact avec les autorités sénégalaises, le ministre des Sports, celui du Tourisme pour faire en sorte que cela soit une belle réussite», s’est réjoui l’ambassadeur. A l’en croire, «la Coupe du monde sera pour le Sénégal, un élément d’attractivité». «J’ai appris qu’il y aurait beaucoup de surfeurs français qui viendraient. En matière d’attractivité touristique, le surf peut être un élément précieux pour mieux faire connaitre le Sénégal.» Une telle compétition permet de rendre plus attractive la discipline, auprès de la jeunesse. Surtout pour une fédération qui compte près de 600 licenciés. «C’est un levier, comme tous les sports, important pour travailler avec la jeunesse, lui donner un rôle, des missions…», dira l’ambassadeur.
Son Excellence a également mis l’accent sur le volet environnemental. «Un élément décisif, parce qu’il y a aussi, la qualité de l’eau. Tous les sites possibles n’ont pas été retenus parce qu’il y avait un problème sur la qualité de l’eau.» En collaboration avec la Fédération française de surf, la mairie de Biarritz, l’ambassade de France promet de nouer un partenariat avec la Fédération sénégalaise. A ce titre d’ailleurs, informe son Excel­lence, «nous avons prévu d’organiser un petit festival du film du surf à l’Institut français fin août-début septembre».
A trois mois de l’événement, la Fédération sénégalaise de Surf semble fin prête pour accueillir le monde du Surf à Dakar. Sur le plan sportif, le Sénégal ne présentera que six athlètes en garçons et filles. «C’est un circuit professionnel. Il faut gagner des points et être bien positionné sur le classement international. Le sport est devenu aujourd’hui olympique, il est donc très difficile de gagner des places pour aller aux Jo», souligne le vice-président de la Fédé, Omar Sèye.
Concernant le budget, le vice-président de la Fédé qui n’a pas souhaité trop s’étendre sur des chiffres, a tenu à rassurer la famil­le du Surf : «Il faut comprendre que 75 % du budget ont été mis en place. Il ne reste que 25 %. Maintenant, avec le soutien des autorités, de nos partenaires, que nous attendons, on devrait pouvoir organiser un grand événement à Dakar», a promis le fédéral.
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