Parution – Ousmane Sonko et le Pastef : Harouna Baldé publie ses chroniques sur une tempête politico-judiciaire

L’enseignant, Harouna Baldé, vient de publier son premier ouvrage. Intitulé «Ousmane Sonko et le Pastef, chroniques et analyses d’une tempête politico-judiciaire». Il s’agit d’un essai politique qui traite des turbulences politico-judiciaires qui ont jalonné les parcours professionnel et syndical de Sonko, ainsi que de l’accession de Pastef au pouvoir. C’est en fait un assemblage des chroniques et analyses faites par M. Baldé sur les ondes de radios internationales et locales, ainsi que d’écrits qu’il consignait dans son journal intime. Par Abdoulaye KAMARA –
A 30 ans, le jeune instituteur, friand de lecture, Harouna Baldé, a publié un essai sur «l’homme politique du siècle», Ousmane Sonko. Intitulé «Ousmane Sonko et le Pastef, chroniques et analyses d’une tempête politico-judiciaire», cet ouvrage de 255 pages, divisé en 10 chapitres, est écrit sur le modèle d’un livre d’histoire destiné «à la postérité», «pour que les faits ne soient pas altérés ultérieurement. Que nos compatriotes Sénégalais et surtout Africains, qui se sont beaucoup intéressés au Sénégal en ces moments, n’ignorent rien de ce qui s’est réellement passé tout le long du chemin sinueux, difficile, fait d’obstacles divers qui a mené Ousmane Sonko et le Pastef au pouvoir», enseigne Harouna Baldé, alias Thomas Sankara. C’était le samedi 28 décembre lors de la cérémonie de présentation de l’ouvrage ; présentation faite dans un lieu privé de la ville de Vélingara par un autre enseignant-écrivain, Abdoulaye Marigo, auteur du recueil de poèmes «Le parchemin humecté».
En présentant l’ouvrage à un public maigre, Abdoulaye Marigo l’a résumé en ces termes : «Dans cet essai, Harouna Baldé dit Thomas Sankara essaye de retracer le parcours professionnel de Sonko qui débute en tant que Inspecteur des impôts et des domaines, qui a bâti, dans ce corps, l’image d’un fonctionnaire intègre, avant de devenir un syndicaliste redoutable, puis un opposant irréductible avec la création de Pastef qui a gagné des galons sur les plans national et international.» Puis, selon Marigo, «l’essai a montré comment Ousmane Sonko et le Pastef se sont imposés dans le landerneau politique par une offre politique nouvelle basée sur une communication nouvelle axée sur la gestion des ressources naturelles, les questions de bonne gouvernance et de la corruption, et l’espoir de vivre autre chose de mieux avec Pastef au pouvoir». Dans le livre, Harouna n’a pas oublié d’enseigner à la postérité «les déboires judiciaires de Sonko avec les affaires Adji Sarr et Mame Mbaye Niang, son exclusion des listes électorales, la dissolution de Pastef, les mobilisations et manifestations plus ou moins violentes. L’œuvre s’est arrêtée à la veille de l’accession de Pastef au pouvoir». Parlant de la constitution de son œuvre, Harouna Baldé a indiqué : «Il m’arrive très souvent d’être invité dans des radios internationales telles que Rfi, Voa et Bbc, et des radios locales pour commenter et/ou analyser l’actualité nationale et africaine. Il m’arrive aussi de faire des chroniques dans ces radios ou sur des sites de la place ou de consigner des écrits dans mon journal intime. Ce sont toutes ces chroniques et analyses que j’ai compilées dans cet ouvrage.»
«Ousmane Sonko égale Thomas Sankara»
«Ousmane Sonko et Pastef, chroniques et analyses d’une tempête politico-judiciaire», préfacé par le professeur de Lettres modernes, Waly Bâ, par ailleurs directeur des Editions «Nuit et Jour», qui a, d’ailleurs, publié l’essai, est né de la rencontre virtuelle de 3 citoyens du monde qui ne se connaissent pas physiquement, mais qui ont des ressemblances en termes de visions et de foi en l’avenir d’une Afrique souveraine, autonome. Il s’agit de Ousmane Sonko, actuel Premier ministre du Sénégal, Harouna Baldé, auteur de l’essai susmentionné et qui porte le sobriquet «Thomas Sankara», ancien président du Burkina Faso de1983 à 1987, date de son assassinat. Harouna Baldé : «A chaque fois que je vois Ousmane Sonko, je vois derrière l’image Thomas Sankara, l’ancien président du Burkina Faso. Son patriotisme, sa vision du panafricanisme, le souverainisme en bandoulière, sa volonté d’asseoir une gouvernance intègre et intégrale rappellent, à bien des égards, Thomas Sankara.» C’est donc la similitude de visions entre Sonko et son «homonyme» qui a poussé le natif du village de Banacourou (commune de Kandia) à choisir Ousmane Sonko comme le héros de sa première œuvre littéraire. En fait, le jeune enseignant considère «ces 2 leaders politiques africains comme des symboles de la lutte pour une indépendance véritable du continent Afrique. Ousmane Sonko tout comme Sankara se distinguent par leurs discours résolument engagés en faveur de la réappropriation des ressources naturelles et de l’autonomie de l’Afrique face aux puissances occidentales», note Harouna Baldé.
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