J’ai eu la chance de rencontrer Soro Diop lors d’une année passée au sein de la rédaction du Quotidien, en 2009. J’en garde le souvenir d’un journaliste passionné, passionnant et généreux, jamais avare d’un conseil, d’une analyse ou simplement d’un sourire encourageant à l’égard des jeunes stagiaires que nous étions. Surtout, je me souviens de ces longs débats enflammés que nous avions sur la terrasse du Quotidien, à Yoff, à propos de politique. Sa voix grave et rieuse à la fois, son regard respectueux mais aussi grinçant quand il le fallait, faisaient partie du Quotidien. Ils me reviennent toujours un peu lorsque j’ai la chance de passer à Yoff. Le Sénégal a perdu un grand journaliste. Merci Soro, nio far.

Par Justine BRABANT