La Caf a finalement choisi l’Egypte pour l’organisation de la Can 2019 du 15 juin au 13 juillet. C’est la décision prise hier à l’issue de la réunion de son Comité exécutif, tenue à Dakar. Le pays des Pharaons était en concurrence avec l’Afrique du Sud pour cette édition dont l’organisation a été retirée au Cameroun.

Si les deux pays remplissaient les critères sur le plan des infrastructures (hôtelières, routières… ), l’Egypte dispose d’un atout majeur. En effet, il faut dire que le pays de Mohamed Salah dispose d’un dossier très solide en termes d’infrastructures avec une douzaine de stades de plus de 20 mille places à disposition. A priori, le tournoi se déroulera à travers cinq villes, Le Caire, Alexandrie, Suez, Port-Saïd et Ismaïlia, toutes proches géographiquement, ce qui éviterait de longs déplacements. L’ambiance dans les stades promet également d’être au rendez-vous.

En outre, le pays dispose de deux aéroports internationaux au Caire et à Borg el-Arab, près d’Alexan drie, pour accueillir ce grand rendez-vous africain. Et le réseau routier permet par exemple de parcourir la distance entre Alexandrie et Le Caire en moins de trois heures.

Les inquiétudes ne manquent pas cependant. La violence sporadique
dans les stades, qui concerne généralement les matchs locaux, reste un point d’interrogation majeur. En février 2012, au moins 74 personnes, pour la plupart des supporters d’Al-Ahly, étaient mortes dans des heurts au stade de Port-Saïd (nord). Ces violences avaient conduit à l’interdiction aux supporters d’assister aux matchs. La mesure a été par la suite assouplie, puis d’autres violences ont eu lieu. Mais la Fédération égyptienne a décidé en 2018 de permettre leur retour progressif.

Sur le plan de la sécurité, l’inquiétude est la même. Surtout avec les derniers attentats enregistrés dans le pays. Un défi énorme pour les forces de sécurité égyptiennes.