Pour la certification Msc (Marine stewardship council) qui sera un label dans le secteur de la pêche, un protocole d’accord a été signé jeudi entre plusieurs entreprises.
Jeudi, les sociétés Thai union group, Senemer, Wws, Wwf et l’ensemble des structures qui s’intéressent à la gestion durable du thon ont procédé à une signature d’un protocole d’accord. Ce partenariat concourt à la certification Msc (Marine stewardship council) qui sera un label. Et cette certification repose sur trois principes essentiels que sont la protection des stocks de poisson, l’impact sur les écosystèmes marins ainsi que la manière dont les pêcheries sont gérées. «Nous travaillerons avec les partenaires sur la définition du plan d’action qui nous permettra d’atteindre le niveau de la certification Msc dans un délai de 5 ans», promet Tony Lazazzara, Directeur général de Thai union group.
Venu présider la cérémonie, le ministre de la Pêche et de l’économie maritime a insisté sur la place que la pêche occupe dans l’économie du pays. Monsieur Oumar Guèye a déclaré que «c’est un secteur qui emploi plus de 600 mille personnes. Un secteur qui contribue au 3,2% du produit intérieur brut. C’est un secteur qui procure plus de 75% de notre besoin en produit alimentaire». Et de renchérir : «C’est le premier secteur pourvoyeur des devises au Sénégal. En 2016, la pêche exportait pour 204 milliards de franc Cfa, premier poste d’exportation. Et au 31 octobre 2017, nous avons déjà exporté pour 216 milliards dépassant déjà toute l’exportation de 2016.»
Il a aussi rappelé que la lettre de politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture du Sénégal repose sur trois points importants à savoir la gestion durable de la ressource et la réhabilitation des habitats marins, le développement de l’aquaculture et la valorisation des ressources. Et de faire comprendre que «c’est la raison pour laquelle votre initiative qui vise la gestion durable de la ressource s’inscrit parfaitement dans la lettre de politique sectorielle de développement de la pêche et de l’aquaculture au Sénégal».
D’après lui, la mise en place d’un système de certification dans le secteur de la pêche «recoupe notre préoccupation. Parce que nous travaillons pour qu’il y ait le label made in Sénégal dans le secteur de la pêche». L’objectif fixé par le département ministériel de Oumar Guèye est d’avoir un label sur tous les produits pêchés au Sénégal en 2018. Pour finir, le ministre de la Pêche et de l’économie maritime a invité les entreprises, qui s’activent dans le secteur de la pêche, à venir investir au Sénégal qui dispose des pôles de développement industriel que sont Lompoul au Nord, Joal au Centre et Cafoutine au Sud.
msakine@lequotidien.sn