Les députés ont adopté hier, à l’unanimité, le Code de l’aquaculture, un texte à l’étude depuis 2008, a constaté l’Aps.
Ce code «institue un nouveau cadre juridique, mettant en place un régime cohérent de l’activité aquacole au Sénégal, notamment en ses dispositions relatives à l’autorisation d’exploitation», a expliqué le ministre des Pêches et de l’économie maritime, Alioune Ndoye, venu défendre le projet devant les députés.
Il a indiqué que cette loi régit aussi l’application des normes zoo-sanitaire, phytosanitaire, environnementale et sociale. «La loi est indispensable pour encadrer l’aquaculture, pour que les gens sachent dans quoi ils investissent. L’aquaculture apparaît comme une alternative pouvant contribuer à la couverture des besoins en produits halieutiques et à la préservation des ressources naturelles», selon le ministre.
Alioune Ndoye a réitéré l’importance que le Sénégal accorde à ce sous-secteur, qui «s’est traduite par l’adoption, le 8 avril 2011, d’un décret créant l’Agence nationale de l’aquaculture».
Le ministre a encouragé le privé à investir dans l’aquaculture, notamment dans la production des aliments et intrants nécessaires au développement de ce secteur.