Pédophilie à Thiès : Un bébé de 2 ans 9 mois violé par un conducteur de Jakarta

C’est la consternation dans le quartier Bayal de Thiès où un bébé de 2 ans 9 mois a été violé. Après cet acte ignoble, la famille de la victime et la police traquent l’auteur de cet acte odieux.
Une rocambolesque affaire de viol pollue l’atmosphère dans la Cité du Rail. Un jeune garçon répondant au nom de S. Ndiaye, né le 29 septembre 2016, a été sauvagement violé, vendredi dernier, au quartier Bayal Khoudia Badiane. Athia Mbaye, maman de la victime, malentendante, explique : «J’ai constaté l’absence de mon fils quand je suis rentré du boulot à 18h. J’ai demandé à une colocataire et elle m’a dit que S. Ndiaye se trouve dans la chambre de Kintou, un conducteur de moto. Je suis allé directement dans ladite chambre et j’ai frappé à la porte en lui demandant où se trouve mon fils. Mais il m’a répondu qu’il ne s’y trouvait pas. J’ai insisté. Et c’est quand j’ai tiré le rideau que j’ai vu Kintou en train de sodomiser mon enfant. Je l’ai menacé et j’ai pris mon enfant que j’ai vite amené aux urgences de l’hôpital régional de Thiès. Il lui a fait très mal», pleure la mère de la victime. Le présumé violeur, qui a pris la poudre d’escampette après son forfait, est peint par ses colocataires, comme un coutumier des faits. Selon sa voisine Aïcha Ndiaye, «Kintou est un danger public. Parce qu’il pense et agit comme un animal. Il a plusieurs fois tenté de violer la mère et la tante de sa victime. Parce que ces dernières sont victimes de handicap. La mère de la victime est une malentendante et sa sœur a des problèmes psychiques», confie Mme Ndiaye. La tante du présumé violeur, Oumy Ly, ne mâche pas ses mots. Elle demande à la justice de traquer son neveu. Parce qu’elle dit ne pas «concevoir qu’un garçon de moins de trois ans soit violé aussi sauvagement».
Pour l’heure, Kintou est activement recherché par les enquêteurs de la police centrale de Thiès. Un acte de pédophilie qui vient s’ajouter à la longue série de viols sur des bébés notés dans la Cité du Rail depuis 2017.
nfniang@lequotidien.sn