La ministre des Transports aériens, Maïmouna Ndoye Seck, a fait état d’un travail de préparation «assez bien» fait à l’aérogare des pèlerins de l’Aéroport international Blaise Diagne (Aibd), qu’elle a visité jeudi à deux jours du départ du premier vol pour La Mecque prévu samedi. «Nous sommes rassurés par ce que nous venons de voir», a dit Maïmouna Ndoye Seck, également en charge du Développement des infrastructures aéroportuaires, ajoutant que «tout est prêt, (même) si à l’arrivée, il ne manquera pas quelques réglages». Mme Seck, à l’aérogare des pèlerins pour s’assurer de l’état du dispositif préparatoire, a fait état d’un «travail qui est assez bien fait», en attendant que le tout soit éprouvé par la première journée de départ de pèlerins. Des dispositions ont été prises «pour parer à toute éventualité», lors de la première utilisation de cette infrastructure dédiée au pèlerinage, a relevé Mme Seck.
La ministre des Transports aériens, en compagnie de l’adjoint au Délégué général au pèlerinage, Ousmane Ndoye, a passé en revue tout le parcours du pèlerin depuis son arrivée à l’aérogare jusqu’à son embarquement, en passant par l’enregistrement et les autres formalités. Un chapiteau a été érigé sur les lieux pour servir de point de chute aux pèlerins. Il peut accueillir jusqu’à 410 personnes en plus de leurs accompagnants qui peuvent se mettre de l’autre côté d’une barrière, a expliqué Pape Mahawa Diouf, secrétaire général de Limak-Aibd-Suma (Las), la société chargée de la gestion de l’aéroport. «L’appréciation globale, les félicitations je les réserve le 14 (août), quand on aura terminé la phase aller», a dit la ministre des Transports aériens et du développement des infrastructures aéroportuaires. Une vingtaine de vols sont prévus à partir de samedi, et ce jusqu’au 14 août, pour convoyer les quelque 12 860 pèlerins sénégalais, dont 2000 voyageront avec la Délégation générale au pèlerinage, ont expliqué les autorités.
A LIRE AUSSI...

Abdoulaye D. Diallo sur les 291 milliards du Plan décennal d’investissement sur les inondations : «Le ministère des Finances n’a pas vocation de savoir ligne par ligne les dépenses effectuées»
by Lequotidien